Investiture du bureau de la Cndpci / Un sénateur invite les journalistes ivoiriens à opter pour  »une presse de développement »

Après des années de sommeillement, la Conférence nationale des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (Cndpci) a investi son nouveau bureau exécutif. Ledit bureau est désormais présidé par le fondateur du journal L’Essor Ivoirien, Sidi Téra, élu lors d’une assemblée générale élective à Grand Bassam. Il succède ainsi à Touré Youssouf, le premier président de cette organisation qui regroupe les directeurs de publication de la presse en ligne et imprimée.

L’investiture qui s’est déroulée au Casino Barrière de Sofitel Hôtel Ivoire avait pour parrain le sénateur Paulin Alomo. Absent du pays, M. Alomo était représenté par un groupe de sénateurs amis dont les vénérables Guéi Boniface et Losséni Dao. Ce dernier qui a pris la parole après le cérémoniel d’investiture a dit être venu au nom du parrain, donner des conseils. Il a déclaré avoir été frappé par une image sur la guerre russo-ukrainienne quand après un reportage un observateur a dit  »la presse vient de détruire un pays ». Pour lui, cette image de destructrice qu’on donne à la presse ne doit pas être celle des journalistes ivoiriens. Aussi a-t-il exhorté :  »Faites tout pour être une presse de développement, une presse qui unit et non une presse qui détruit. (…) Votre responsabilité est double ». Le parlementaire pense que la Côte d’Ivoire a besoin de cohésion et qu’en la matière, la presse doit jouer son rôle de consolidation de la cohésion.

Sidi Téra qui a prononcé peu avant le sénateur son discours d’orientation d’après investiture, s’est engagé à promouvoir la solidarité et la cohésion au sein des directeurs de publication. Il s’est positionné en faveur d’une presse libre tout en contribuant à l’amélioration des conditions de vie et de travail des membres de la Cndpci. « Notre vision est claire, c’est de renforcer le rôle de la presse et promouvoir l’excellence journalistique », a affirmé M. Téra. « Ensemble nous pouvons créer des opportunités de croissance de notre secteur », a-t-il ajouté.

Alafé Wakili, Directeur général de l’Intelligent d’Abidjan qui était l’invité spécial de cette cérémonie a plaidé pour qu’il y ait plus de femmes dans les organisations de la presse notamment à la Cndpci. Monique Séka a donné la note de gaieté de cette cérémonie avec ses titres bien connus. Des chansons qui n’ont pas laissé indifférents des invités de marque comme Bamba Alex Souleymane qui a démontré qu’il avait du beau reste dans les jambes, lui, l’ex animateur vedette de la télévision nationale avec son émission « Nandjelet » dédiée aux jeunes dans les années 90.

SD à Abidjan

sdebailly@yahoo.fr

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