Fondé en 1989 à Ouagadougou sous la dénomination ‘’Entreprise Bonkoungou Mahamadou et frères’’, le Groupe Ebomaf devient quelques années plus tard, ‘’Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils’’. Des frères au fils, des changements notables et la croissance continue se sont opérés pour que, le temps d’une génération, Ebomaf se construise une notoriété et une réputation. Entreprise citoyenne avec une fondation éponyme très active dans le social, la stratégie de conquête du marché africain s’est bâtie autour d’un concept promu par son Président directeur général Mahamadou Bonkoungou : le panafricanisme économique. Très vite, il tisse sa toile par une diplomatie entrepreneuriale qui fait de lui l’homme d’affaires privilégié des chefs d’Etat africain. En Côte d’Ivoire, Ebomaf arrive et s’installe vers la fin de l’année 2015. Il exécute un premier marché de bitumage, la route Ferké-Kong longue de 121 km. Suivront les travaux d’aménagement de la voirie de Korhogo et le bitumage de la voie menant à l’aéroport de cette ville.
Ce coup d’essai réussi, l’engagement bien rempli, l’Etat de Côte d’Ivoire n’hésite plus à lui confier des travaux d’aménagement de voirie de plusieurs villes au nord et au sud. Korhogo, Boundiali, Sinématiali, Gbon, Kolia, Kouto, Kong, Tengrela, Séguéla, Ouangolo, Bingerville, Ferké, Bouaké…
Sur la même lancée, des travaux de bitumage d’importantes routes lui sont confiés : Bouaké – Satamassokoro, Boundiali – Dianra et plus récemment N’golodougou – Kong. Cerise sur le gâteau, l’attribution des chantiers de réhabilitation ou construction des aéroports des villes de San Pedro, Korhogo, Séguéla et Kong.
Ebomaf contribue ainsi à une véritable œuvre de transformation de la Côte d’Ivoire notamment dans son septentrion. Avec un rapport qualité prix très compétitif dans un environnement concurrentiel, Ebomaf peut aujourd’hui s’enorgueillir d’avoir apporté à la Côte d’Ivoire des infrastructures dont elle a besoin et au juste prix. Aujourd’hui le bitume à Tengrela, Gbon, Kouto et autres a qualitativement changé le visage de ces villes. De belles rues réalisées par Ebomaf qui donnent fière allure dans une nouvelle ère d’espérance.
En plus d’être lui-même promoteur de banque (IB Bank), le principal atout du patron Bonkoungou est qu’il a la confiance des banques internationales qui sont promptes à l’accompagner pour le préfinancement de travaux avant que l’état n’intervienne pour payer. C’est sur ce principe que Ebomaf a eu en 2018, un contrat d’exécution de 224 km de routes ivoiriennes pour un montant de 179 milliards de Fcfa. L’Etat de Côte d’Ivoire s’était alors porté garant par un décret du président de la République Alassane Ouattara dont il a l’entière confiance.
Comment le Groupe Ebomaf tisse sa toile.
Le Groupe Ebomaf souffle bientôt sa 35e bougie. Cette longue période d’existence a été bénéfique à la structure multidimensionnelle avec l’extension de ses activités dans plusieurs pays Africains grâce à la philosophie managériale de son Président Directeur Général Mahamadou Boukoungou axée sur le panafricanisme économique. Respect des engagements, meilleurs prix pour doter l’Afrique d’infrastructures, amitié avec les peuples.
Et La compétence avérée du Groupe Ebomaf, surtout par la qualité du travail effectué ainsi que le respect des engagements pris dans l’exécution des chantiers vaut à son Pdg la confiance de plusieurs Chefs d’Etat Africains d’où son sobriquet »L’Ami des Chefs d’Etat ». Le Groupe Ebomaf tire sa force et sa renommée internationale de son effort particulier d’équipement. Jamais Ebomaf ne loue du matériel dans l’exécution de ses contrats. Quand un contrat est conclu, l’entreprise achemine du matériel neuf sur le chantier. Des camions Bennes à profusion, des bulldozers neufs, des centrales enrobées importés des usines européennes principalement turques. D’impressionnantes bases sont ainsi visibles à Bouaké, Boundiali non loin de la nouvelle mairie, à N’golodougou où un chantier de bitumage est en cours.
Toute chose qui a suscité ce commentaire d’un internaute : « Le PDG du Groupe Ebomaf, M. Mahamadou Boukoungou n’est pas un homme qui découvre l’argent maintenant. Il a bâti sa richesse sur son travail et non sur des combines. C’est ce qui fait sa notoriété. Il ne peut donc pas être réduit à un homme d’affaires qui surfacture des marchés ce qui serait contraire à sa ligne de panafricaniste. Ceux qui le disent ne connaissent pas suffisamment l’homme. Il a monté un groupe d’entreprises et il se bat au quotidien pour étendre sa toile. En tant qu’Africain nous devons le respecter pour ce qu’il fait. Non, il ne faut pas salir la réputation et l’image de ce digne africain>>.
SD et A. Zatté à Abidjan
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