Le réseau ferroviaire français à grande vitesse TGV a été touché par des « actes malveillants », perturbant certaines des lignes les plus fréquentées du pays le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.
« Des incendies criminels ont été déclenchés et ont endommagé nos installations », a indiqué vendredi l’opérateur ferroviaire public SNCF, ajoutant que les « actes malveillants simultanés » s’étaient produits dans la nuit.
Le Premier ministre français Gabriel Attal a indiqué sur X que les services de renseignement français étaient mobilisés pour retrouver les auteurs, qualifiant les attentats d’« actes de sabotage » « préparés et coordonnés ».
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« La piste de l’ultragauche privilégiée » (Le Figaro)
Par Ambre Lepoivre
Le mode opératoire utilisé pour perturber le réseau SNCF à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris est similaire aux actions de revendication de l’ultragauche. Mais Gabriel Attal appelle à la «prudence» à ce stade précoce de l’enquête.
L’opération de sabotage était préparée, coordonnée et massive. Dans la nuit de jeudi à vendredi, entre 1h30 et 6h du matin, le réseau SNCF a été victime d’une attaque visant à paralyser ses lignes. Trois actes de malveillance, à savoir des «incendies volontaires et des vols de câbles dans des chambres de tirages», ont été recensés sur l’axe Nord du TGV à Croisilles, sur l’axe Est à Pagny-sur-Moselle et sur l’axe Atlantique à Courtalain, a indiqué le ministre des Transports, Patrice Vergriete.
À Vergigny, dans l’Yonne, une quatrième tentative de dégradation a été déjouée in extremis par des agents SNCF qui effectuaient des opérations de maintenance. Durant leur intervention, ils ont aperçu des suspects et ont prévenu la police, provoquant ainsi leur fuite.
LeFigaro.fr
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