Lancé officiellement le 18 juillet 2024, à la place Félix HOUPHOUËT-BOIGNY de Guiglo, le Programme de Renforcement de la (PRESFOR) prévu sur la période 2024-2029, devrait atteindre les objectifs contractuels de 500 000 certificats fonciers à délivrer sur une superficie de 5 000 000 ha et 500 000 contrats agraires à conclure dans 16 régions (Poro, Tchologo, Tonkpi, Worodougou, Gontougo, Agnéby-Tiassa, Moronou, Mé, N’Zi, Indénié-Djuablin, Sud-Comoé, Lôh-Djiboua, Nawa, Bafing, Cavally et Guémon), soit 52 départements, 218 sous-préfectures et 3 322 villages. L’information a été donnée par Bamba Cheick Daniel, Directeur général de l’Agence Foncière Rurale (AFOR).
« Vos terres seront sécurisées grâce au PRESFOR, n’hésitez pas à vous y engager sans réserve. Le gouvernement avec l’appui des bailleurs travaille dans ce sens’’, a indiqué le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, Adjoumani Kobenan Kouassi. Il a rappelé que l’Agence Foncière Rurale a été mise en place en 2016 pour faire face à la résurgence des conflits fonciers qui sapent les fondements de la nation ivoirienne.
Quant à la ministre d’Etat, en charge de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, elle a exhorté les acteurs locaux, chefs traditionnels, cadres, propriétaires terriens, à souscrire pleinement au PRESFOR, qui se présente comme un garant de la cohésion sociale.
« Nous devrons nous disposer à l’union et à la solidarité, tout en garantissant la cohésion sociale. Cette démarche s’impose à nous si nous voulons laisser à la postérité, en héritage à nos enfants, notre patrimoine commun : nos terres que nous ont léguées nos parents. Ces terres appartiennent à nos enfants, aux générations futures, nous n’avons pas le droit de les compromettre », a conseillé Mme Anne-Désirée OULOTO.
Toutes initiatives confondues, les résultats globaux réalisés par l’AFOR s’élèvent à 57 171 certificats fonciers délivrés en 2024, contre 3 920 en 2016 avant la création de l’agence. Cela représente une superficie de 660 184 hectares certifiée et sécurisée, soit 2, 87% des 23 millions d’hectares du domaine foncier rural de la Côte d’Ivoire.
Avec CICG
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