Baisse de natalité: En Russie des étudiantes perçoivent jusqu’à 4.900 euros pour chaque accouchement

À partir de l’année prochaine, les étudiantes de la région russe de Carélie recevront de l’argent si elles donnent naissance. C’est l’un des plans visant à augmenter le taux de natalité dans le pays.

Les femmes russes de moins de 25 ans qui étudient à plein temps dans une université ou un une école supérieure perçoivent 100 000 roubles (1000 euros) si elles donnent naissance à un enfant en bonne santé. Les étudiantes qui font des jumeaux reçoivent une double compensation. Si l’enfant décède pendant l’accouchement, rien n’est versé.

À partir du deuxième enfant, les femmes [toutes] percevaient déjà une indemnisation de l’équivalent de 4 900 euros pour chaque enfant.

Cette compensation a été introduite en 2007 pour augmenter le taux de natalité en Russie.

Avec la nouvelle prime destinée aux étudiantes, la Carélie espère désormais convaincre les femmes qui attendent actuellement d’avoir des enfants, en raison de leurs études.

L’idée sous-jacente est que si vous commencez plus tôt, vous aurez plus d’enfants.

La population russe diminue, au grand désarroi du président Poutine.

En moyenne, les femmes du pays font 1,5 enfant. Cela ne suffit pas à maintenir la population.

Selon l’ONU, cela nécessite un taux de natalité minimum de 2,1 par femme.

L’accès à l’avortement est également restreint. Par exemple, il est devenu plus difficile d’obtenir des pilules abortives ces dernières années et il est prévu d’interdire les avortements dans les cliniques privées.

Dans certaines régions, convaincre les femmes d’interrompre leur grossesse constitue également un délit.

#AGD

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