Bâtiment / Des journalistes formés aux Btcs, une solution contre le réchauffement climatique

p>La société OHEL internationale, spécialisée dans le bâtiment, la construction, la réhabilitation des infrastructures et la sécurité électronique a organisé le mercredi 10 juillet 2024 une formation de renforcement des capacités des journalistes sur les BTCS (Blocs de terres compressées et stabilisées).
Cette formation qui a eu lieu à Bingerville avait pour objectif essentiel de mettre à la disposition des journalistes des connaissances théoriques et pratiques sur les constructions en blocs de terres compressées et stabilisées (BTCS).
Madame Nogbout Marcialle, directrice générale de OHNEL internationale et formatrice pour l’occasion a édifié les journalistes présents sur le BTCS, de la fabrication à la finition en passant par le montage mais surtout sur les nombreux avantages qu’offre le BTCS.

« Mon engagement dans le BTCS est une passion que je tire d’un vécu », a-t-elle dit aux journalistes pour planter le décor avant de poursuivre que « nous avons décidé de former les journalistes afin que ces derniers puissent relayer auprès de nos populations le processus de la construction de blocs de terres compressées et stabilisées et les nombreux avantages que le BTCS présente non seulement pour l’homme mais surtout dans la lutte contre le réchauffement climatique par l’efficacité thermique des constructions », a tenu à souligner madame Nogbout.
La construction en blocs de terre compressée et stabilisée est selon madame Nogbout une réponse à la problématique du logement et de l’employabilité des jeunes. C’est pourquoi, dira-t-elle, « les conseils généraux et les mairies commencent à s’intéresser au BTCS ». Toujours selon la formatrice, le BTCS peut impacter qualitativement la vie de ceux qui s’y intéressent. « Avec les blocs de terre compressée et stabilisée, avec une sécurité garantie, une réponse aux nuisances sonores et très efficace contre les incendies », dira-t-elle.
OHEL internationale forme pour l’heure 100 jeunes dans la perspective d’implantation de plusieurs unités de production à travers le pays.
“Avec la construction en BTCS c’est 20% de réduction du coût sur les gros œuvres”, va renchérir la patronne de OHEL internationale qui invite les partenaires financiers à jouer pleinement leur partition dans le processus.
En 14 ans d’existence, ce sont 500 logements qui ont été construits par OHEL internationale, une société citoyenne qui met au centre de son projet la problématique du réchauffement climatique.

De KOUASSI
Pour Connectionivoirienne

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