Lutte contre la corruption: Le dispositif de protection des lanceurs d’alerte pas encore élaboré

En vue de garantir la protection des lanceurs d’alerte dans le cadre de la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire, le président de la Haute Autorité pour la Bonne gouvernance (HABG), Zoro Bi Ballo Épiphane, a ouvert, ce lundi 8 juillet 2024 à Abidjan, un atelier relatif à la mise en place d’un dispositif juridique de protection des lanceurs d’alerte.

Ce mécanisme vise, entre autres, à encourager la transparence, garantir la sécurité des lanceurs d’alerte et favoriser l’intégrité et l’éthique.

« La protection des lanceurs d’alerte est essentielle pour lutter contre la corruption. Elle encourage les individus à signaler les actes répréhensibles en toute sécurité, sans craindre de représailles. Elle favorise le découragement de la commission des actes de corruption, l’amélioration de la transparence, le renforcement de la confiance du public et l’identification des failles dans les systèmes de contrôle », a expliqué le président de la HABG.

Un lanceur d’alerte est toute personne, groupe ou institution qui adresse un signal d’alarme en espérant enclencher un processus de régulation ou de mobilisation collective, après avoir eu connaissance d’un danger, d’un risque ou d’un scandale avéré.

Au terme de l’atelier, un rapport sera établi pour être discuté dans le cadre de la Journée africaine de Lutte contre la corruption, prévue le 11 juillet 2024, sous le thème : « Mécanisme de protection des lanceurs d’alerte ».

Avec CICG

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