Mélenchon a beaucoup fait pour le triomphe de la Gauche

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Calomnies, mots infâmes, insultes, fausses accusations, rien ne fut épargné avant et pendant la campagne électorale à Mélenchon par les médias appartenant aux oligarques qui sont cachés derrière le système injuste et inhumain que dénonce la Gauche depuis plusieurs années mais que François Hollande ne put s’empêcher de favoriser au cours de son mandat (2012-2017).

Même, au sein de la Gauche, certains lui tapèrent dessus, voyant en lui un repoussoir ou un boulet. Aboyant avec la meute de journalistes corrompus et aux ordres, ils avaient déjà oublié que c’est lui qui ressuscita la gauche française en 2017, puis en 2022. Ils avaient déjà oublié les 7 millions de personnes qui votèrent pour lui en 2022. Ils avaient déjà oublié que, sans lui, certains ne seraient pas élus députés.

Pour lui, il ne servait à rien de répondre aux invectives et méchancetés. Il estimait que, pour permettre à la Gauche d’arriver au pouvoir et d’appliquer son programme, il se devait de jeter les rancunes à la rivière. Ce qui lui semblait important, c’était d’approcher et de convaincre les Français qui ne s’étaient pas déplacés au premier tour.

Mélenchon a toujours exigé que Dramane Ouattara, le chouchou des Sarkozy, Hollande, Strauss-Kahn, Fabius, Fillon, Juppé, Longuet et autres, réponde de ses crimes. Il a toujours affirmé qu’il fallait passer à la VIe République, augmenter le SMIC, obliger les riches à payer plus, mettre l’humain au centre de l’économie. C’est un homme cultivé, un excellent tribun et un redoutable débatteur. Bien qu’athée, il n’est pas hostile aux religions. Son attachement à la laïcité ne l’empêche nullement de dire du bien de la lettre encyclique “Fratelli tutti” du pape François. C’est un leader qui parle “cru et dru”. Tout cela peut rendre jaloux et haineux les petits esprits. La belle victoire du Nouveau Front populaire, c’est d’abord à lui qu’on la doit.

Après tout ce qui vient d’être affirmé, peut-on continuer à dire que Jean-Luc Mélenchon ne peut pas aller à Matignon? Non car, comme l’a bien perçu le journaliste Christophe Barbier, qu’on ne peut soupçonner de rouler pour le patron de “La France insoumise“, Mélenchon est “le seul vrai chef de la Gauche”.

On peut ne pas aimer qu’il ait critiqué les autorités maliennes qui demandaient le départ des soldats français. On peut se demander s’il était opportun de plaider la cause des LGBT au Sénégal mais force est d’admettre que cet homme est courageux, convaincant et sans langue de bois. Pour toutes ces raisons, je pense qu’il mérite de diriger la France pour la rendre plus humaine et plus juste.

Jean-Claude Djéréké

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