Développement local de Koun-Fao – Le message poignant d’Anzoumana Ouattara aux cadres

Le diagnostic est fait, il est plus qu’alarmant. L’état du développement du département de Koun-Fao, par ailleurs porte d’entrée de la région du Gontougo a fini par faire réagir Anzoumana Ouattara, ex adjoint au maire de la commune de Tanda. Il l’a fait savoir lors d’une interview le vendredi 28 juin dernier. Il a invité les cadres dudit département à taire leurs différends afin de « sauver » la commune de Koun-Fao.

A la fois ville carrefour et porte d’entrée de la région du Gontougo, le département de Koun-Fao, peine à se positionner comme un pôle de développement économique et social de la région du Gontougo, selon Anzoumana Ouattara, suscitant ainsi son appel aux cadres de la région, lesquels selon l’entrepreneur et homme d’affaires sont plus préoccupés à entretenir des différends et des conflits de leadership pour installer la désunion entre les militants du parti.
« Nous devons comprendre que pour le développement de notre département, pour matérialiser notre vision de vitrine du développement économique et social du Gontougo, l’apport, mais surtout, l’implication de tous les cadres est nécessaire, nous devons créer les conditions de l’unité entre les cadres et sortir des problèmes de leadership et des différends qui nous tirent vers le bas. Il faut que les cadres du département se mettent ensemble pour soigner Koun-Fao qui est malade du sous-développement », a dit l’ex-adjoint au maire qui dit être préoccupé du changement de Koun-Fao.

Proche des populations et connu pour ses nombreuses actions en faveur de l’autonomisation de la femme et des jeunes dans le département, le natif d’Anokikro, dans la sous-préfecture de Koun-Fao, soutient que le retard accusé par le département de Koun-Fao, reste du fait, de l’absence d’une grande vision du développement que devraient porter les cadres et les élus de la cité du gingembre. À l’en croire, le département de Koun-Fao possède d’importants atouts pour assurer son développement économique et social et se distinguer comme un levier essentiel pour le développement durable et inclusif de la région du Gontougo.

« Notre département regorge d’importants atouts comme le gingembre. Lesquels, peuvent nous permettre de penser, de planifier et d’asseoir un développement économique et social qui serait profitable à l’ensemble des populations locales. Mais l’absence d’une grande vision, pour construire un département moderne qui positionnerait Koun-Fao comme la vitrine et le pôle du développement économique du Gontougo, manque à tous les niveaux », fait-il savoir avant d’expliquer sa vision pour un « département-vitrine » du Gontougo.

« Pour faire de Koun-Fao, un département- vitrine du développement économique et social, il nous faut taire nos différends et nos conflits de leadership et, penser à travailler à l’installation d’unités industrielles pour transformer le gingembre et la noix de cajou, à penser à la création des activités génératrices de revenus pour les jeunes et les femmes, à réfléchir à la création et au développement d’infrastructures modernes ainsi qu’à la définition d’un plan stratégique de développement local ambitieux », a laissé entendre l’ex adjoint au maire de la commune de Tanda.

Par ailleurs, Anzoumana Ouattara, entrepreneur avertit et porté vers la transformation socio-économique de la commune de Koun-Fao, soutient que ses actions sociales entreprises au profit des femmes et des jeunes dans les différents villages de la commune, « obéissent à soutenir les bénéficiaires dans leurs projets entrepreneuriaux et à faire sortir dans l’esprit de la jeunesse, que la fonction publique n’est pas la seule voie de réussite. C’est à travers le développement de l’entreprenariat et aux investissements dans le département, que nous réussirons à faire de Koun-Fao, une vitrine du développement économique dans la région du Gontougo » a-t-il dit pour conclure.

Rappelons à toutes fins utiles que Koun-Fao, érigée en département en 2005, possède d’importants atouts agricoles et d’un riche patrimoine touristique. Lesquels, encore moins valorisés et exploités, restent sans aucun doute la clé pour le développement de cette partie de notre pays.

De KOUASSI pour Connectionivoirienne

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