Un peu plus de 5000 instituteurs ont pris l’engagement sans contrainte de militer au Ppa-Ci de Laurent Gbagbo et d’être un catalyseur de sa campagne présidentielle. 2000 d’entre eux ont fait le déplacement à Yamoussoukro à la Fondation Houphouët-Boigny pour concrétiser leur acte et présenter leur mouvement, le Réseau des instituteurs bénévoles pour la victoire de Laurent Gbagbo (Rib-Lg).
Dans une salle qui a affiché complet, ces nouveaux militants par la voix de Doh Marcel, ont égrené les raisons de leur adhésion massive au Ppa-Ci. “A l’occasion des prochaines élections, les Ivoiriens doivent choisir entre un système libéral, soucieux des chiffres macro-économiques et un système socialiste basé sur le gbagboïsme. C’est conscient de cet enjeu crucial qu’il y a quelques mois, nous avons entrepris de faire cette démarche pour soutenir le président Gbagbo, candidat déclaré à la présidentielle 2025. Il est notre candidat en tant qu’enseignant”, a dévoilé Doh Marcel. “Nous sommes galvanisés parce que sous son mandat à la présidence, il a mené des actions pour la dignité de l’instituteur. Il est le père du décrochage et le père de l’indemnité contributive au logement… Les instituteurs ont de la mémoire. C’est pourquoi nous avons créé le Réseau des instituteurs pour la victoire de Laurent Gbagbo”, a ajouté le président du mouvement et porte-parole pour l’occasion.
Le vice-président exécutif en charge de l’implantation du parti Stéphane Kipré, principal artisan de ce meeting de Yamoussoukro, parrain de la cérémonie a saisi cette tribune pour revenir sur les engagements de Laurent Gbagbo le 10 mai 2024 lors de son investiture en tant que candidat du Ppa-Ci à la présidentielle 2025. “Vous avez fait le bon choix d’adhérer au Ppa-Ci et de venir avec nous pour donner espoir à la Côte d’Ivoire. Vous avez bien fait d’être avec nous pour reprendre le développement de la Côte d’Ivoire là où nous l’avions laissé”, a exhorté Stéphane Kipré. Tout en expliquant l’engagement du Ppa-Ci sur ce que doit être la politique éducative du futur, il a exprimé le souhait de son parti pour la future élection présidentielle. “Nous ne voulons plus de crise en Côte d’Ivoire. Pour cela il faut une élection démocratique, juste et transparente”, a lancé le compagnon de Laurent Gbagbo qui ne manque pas de décocher quelques piques à l’endroit du pouvoir. “Nous ne voulons plus d’une politique des chiffres mais d’une politique qui met l’homme au centre du développement”, martèle-t-il invitant les instituteurs militants à être partout des directeurs de campagne de Gbagbo.
Auparavant, le secrétaire national technique Zadi Bio Olivier à fait l’inventaire complet des instituteurs qui ont adhéré à cette initiative en donnant des chiffres issus de 16 régions du pays. Selon sa présentation, ce sont environ 5500 instituteurs qui ont librement donné leur adhésion au parti de Gbagbo. Plus de 2 mille d’entre eux sont venus à Yamoussoukro pour attester que le projet n’est pas une vue de l’esprit mais bien réel. Et selon le président de ce mouvement, les recrutements continuent.
De quoi réjouir Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du Ppa-Ci qui a salué un acte majeur. Celui-ci a promis une nouvelle revalorisation salariale des instituteurs en cas de victoire du Ppa-Ci. “L’homme que vous avez choisi de suivre est un homme de son temps et un homme dans son temps”, a-t-il dit du candidat du Ppa-Ci, magnifiant le rôle de l’instituteur dans nos communautés. “Votre rôle est essentiel pour transmettre les valeurs fondamentales de notre sociétés. Éduquer, c’est porter la société sur sa tête”, a fait valoir Dano Djédjé prévenant les instituteurs des engagements trompeurs et des promesses illusoires du pouvoir en place.
SD de retour de Yamoussoukro
En tant qu’observateur, on ne peut que saluer la vivacité et l’effectivité de la démocratie dans notre pays où toutes les chapelles politiques courtisent le peuple dans la paix et la liberté d’expression garantie par la constitution.
Et pourtant, ce sont ces mêmes mythomanes de mauvaise foi de l’opposition qui nous chantaient mordicus que le pouvoir RHDP voulait les museler, entre autres, avec l’article 185 qui pourtant existait déjà depuis 1981.
En tant qu’observateur, il faut féliciter aussi le gouvernement de garantir la liberté d’expression et la protection des opposants quand ils vont partout en Côte d’Ivoire d’Agboville, Soubré, Dabou et Yakro , et partout ailleurs. Tout ça c’est la nouvelle Côte d’Ivoire prônée par Ouattara où les institutions fonctionnent.
Sans surprise, devant de tels faits, où un pilleur comme Kipré bat campagne librement pour son beau-père sans être inquiété, on n’entendra pas les soi-disant panafricains, pardon panafricons, pseudo intellectuels de leur état et autres « chiens excités » encagoulés et assimilés venir saluer cela.
Vive la démocratie dans notre beau pays.
Juste un observateur de passage… 😉