Semi-fini de cacao: La Côte-d’Ivoire affiche ses grandes ambitions avec 14 usines de Transformation (ministre)

Nouvel objectif du pays: Broyer 1 176 040 tonnes à l’horizon 2026 ! La Côte-d’Ivoire sur la bonne voie pour profiter de la plus-value sur ses produits agricoles, captés jusque-là par d’autres structures étrangères, principalement hollandaises depuis un siècle.

A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 12 entreprises pour 14 usines qui transforment le cacao en masse de cacao, beurre de cacao et en d’autres dérivés semi-finis de première transformation, a affirmé le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani.

Il présentait le secteur de la transformation du cacao en Côte d’Ivoire au Président angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço, en visite, le vendredi 28 juin 2024, à l’usine de chocolaterie du groupe CEMOI à la Zone industrielle de Yopougon (Abidjan). C’était en présence du Premier Ministre, Robert Beugré Mambé.

A l’en croire, « la capacité de broyage du pays est estimée à 972 000 tonnes avec un taux de transformation effectif de 35% ».

Il a annoncé que « le pays compte porter cette capacité de broyage à 1 176 040 tonnes avec plusieurs usines en construction ».

Pour la seconde transformation, a-t-il poursuivi, ce sont au total 52 opérateurs en activité. Parmi eux, l’on note 24 sociétés coopératives et 1 industriel, en l’occurrence l’entreprise CEMOI Chocolat.

Les produits de première transformation sont vendus à des clients en Europe où ils sont utilisés pour fabriquer du chocolat. La poudre de petit-déjeuner, la pâte à tartiner au chocolat et les tablettes de chocolat sont vendus localement et dans d’autres pays d’Afrique sub-saharienne, a-t-il conclu.

Avec CICG

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