Le président sortant Mohamed Ould Ghazouani brigue un second mandat. Il affronte six challengers.
Environ deux millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales dans le pays qui compte 4,5 millions d’habitants.
Ghazouani, 67 ans, ancien militaire, a promis d’accélérer les investissements pour stimuler un boom des matières premières et une croissance économique accrue. De nombreux personnes vivent toujours dans la pauvreté malgré la richesse en combustibles fossiles et en minéraux de leur pays.
Élu pour un premier mandat en 2019, Ghazouani devrait largement remporter la victoire grâce à la domination du parti au pouvoir, El Insaf ou parti de l’égalité.
Parmi ses opposants figurent le militant anti-esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, arrivé deuxième en 2019 avec plus de 18 % des voix ; l’avocat El Id Mohameden M’Bareck et le neurochirurgien Outouma Antoine Souleimane Soumare.
L’économiste Mohamed Lemine El Mourteji El Wafi est également en lice ; Mamadou Bocar Ba du mouvement Alliance pour la justice et la démocratie qui représente majoritairement des Mauritaniens noirs ; et Hamadi Sidi Mokhtar Mohamed Abdi du parti conservateur Tawassoul, la principale opposition avec le plus grand nombre de sièges parlementaires après El Insaf.
Ghazouani a promis une centrale électrique avec le gaz issu du projet offshore Greater Tortue Ahmeyim (GTA), dont la production sera en bonne voie d’ici la fin de l’année. Il s’est également engagé à investir dans les énergies renouvelables et à développer l’exploitation minière de l’or, de l’uranium et du minerai de fer.
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