1780 requêtes enregistrées par l’Observatoire du Service public de juillet à fin 2023

L’Observatoire du Service public (OSEP) a enregistré au total 1780 requêtes sur la période de juillet à fin décembre 2023, soit une hausse 45,6% comparée au premier semestre de la même année, où 1227 requêtes ont été reçues.

L’information a été donnée par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au cours du point de presse relatif au Conseil des ministres, ce mercredi 26 juin 2024.

Selon le Porte-parole du gouvernement, les préoccupations exprimées comprennent des plaintes, des observations, des suggestions et quelques motions de félicitations.

Poursuivant, Amadou Coulibaly a fait savoir que l’ensemble des plaintes et conclusions des missions d’investigation et de vérification ont été transmises aux ministères techniques et aux structures concernées.

Les conclusions, a révélé le ministre de la Communication, soulignent le manque d’information sur les procédures administratives dématérialisées et les mécanismes de vérification des données personnelles pour garantir l’authenticité des documents demandés lors de la délivrance des actes d’identification pour le recrutement de la Fonction publique.

En vue d’améliorer le service aux usagers de l’administration publique, l’OSEP prévoit la réalisation d’une enquête nationale de satisfaction des usagers du service avec l’accompagnement technique de l’Agence nationale de la statistique (ANStat).

CICG

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1 réflexion au sujet de « 1780 requêtes enregistrées par l’Observatoire du Service public de juillet à fin 2023 »

  1. En tant qu’observateur, il faut saluer le gouvernement pour d’abord la création et fonctionnement EFFECTIF et effectuel d’un tel organisme. C’est bel et bien cela l’état de droit. D’aucuns croient assis dans leur salon que la bonne gouvernance et l’état de droit c’est SEUL l’affaire du gouvernement. En effet, d’aucuns crient à tue-tête y a corruption par-ici, y a corruption par-là, y a vol par-ci, y a vol par-là et que sais-je encore, mais ils ne prennent aucune action pour porter plainte ou dénoncer espérant que le gouvernement est omniprésent pour tout savoir en temps réel et tout résoudre. Même dans les pays développés aux moyens exponentiels, l’état n’est pas omniscient et les citoyens jouent bel et bien leur partition de dénonciation et surveillance des élus et autres décideurs. C’est tout.

    Comme je l’indiquai ici tantôt, il y a bien de canaux pour dénoncer, et il faut les utiliser au lieu de se morfondre en cris chaque jour. La société civile elle aussi peut porter plainte.

    Entre autres, je comprends bien que le porte-parole du gouvernement en tant qu’autorité utilise à juste titre la formule diplomatique de “manque d’information”. Traduction en français terre-à-terre : il y a beaucoup dignorant(e)s, même parmi ceux et celles supposés éduqués. Et garnies de cette ignorance, bien de personnes, surtout les opposants, vont crier au loup, aux détournements ou mauvaise gouvernance etc… etc ..etc… Des gens qui refusent de s’informer mais tirent des conclusions ou croient savoir. Hélas ! Et parfois, c’est grave même avec ces députés de l’opposition qui ignorent les procédures parlementaires et vont crier devant les télés et sur les plateaux qu’on refuse d’amender l’alinéa 2 de l’article 185 alors qu’ils n’ont introduit aucun amendement pour qu’il y ait discussions sur le sujet. C’est à la fois triste et drôle quand bien d’entre eux sont supposés être des pseudo professeurs et pseudo juristes ou pseudo experts.

    Juste un observateur de passage… 😉

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