La droite règle ses comptes en France: «Nous le sortirons du bureau du général de Gaulle» – Ciotti fait fermer le siège de LR

Crise chez Les Républicains : Eric Ciotti fait fermer le siège de LR

Les Républicains tiennent un bureau politique à partir de 15 heures
De premiers ténors des Républicains (LR) ont commencé à arriver au Musée social, à Paris, mercredi après-midi. Ils doivent y tenir à partir de 15 heures un bureau politique, concernant la démission forcée d’Eric Ciotti de la présidence du parti, après l’annonce d’un accord politique avec le Rassemblement national (RN).

Au cœur du très chic 7e arrondissement, la droite s’apprête à régler ses comptes ce mercredi après-midi. Les ténors du parti organisent à 15 heures un bureau politique au Musée social pour acter la démission forcée d’Eric Ciotti de la présidence des Républicains après son annonce d’un accord politique avec le Rassemblement national, mardi.

M. Ciotti a refusé de s’y rendre et assure sur X que la réunion convoquée par Annie Genevard (député du Doubs et numéro deux du parti) « ne répond pas aux exigences juridiques de nos statuts ».

Dans le groupe WhatsApp réservé aux journalistes, une conférence de presse a été annoncée – par un collaborateur démissionnaire de M. Ciotti – à l’issue de ce bureau. Elle se tiendra devant le siège des Républicains, dont le toujours président a décidé de fermer les portes.

« Nous le sortirons du bureau du général de Gaulle », a prévenu dans la matinée Aurélien Pradié. En 2023, le député du Lot avait été déchu de son titre de numéro deux du parti pour sa fronde contre la réforme des retraites par un certain Eric Ciotti. La vengeance est un plat qui se mange froid, à droite.

Photo: Le président contesté des Républicains, Eric Ciotti, à sa sortie du siège du parti conservateur, le 11 juin 2024.

Avec lemonde.fr

Attaqué par Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon estime que le président « s’enfonce dans la stratégie du chaos »

Quelques minutes après que le président de la République a estimé que le leader « insoumis » « a montré [par ses prises de position] qu’il n’était plus dans les valeurs de la République », Jean Luc Mélenchon a répondu en affirmant que « Macron s’enfonce dans la stratégie du chaos et de la guerre des religions pour brutaliser l’élection ».

« Macron se noie dans son flot de paroles, d’injures et de mépris contre ceux qui ne sont pas de son avis. Les Français ont déjà dit qu’ils en avaient assez », a-t-il répliqué sur X.

(…)

Un « accord de principe » sur la répartition des circonscriptions a été trouvé en vue d’une alliance à gauche

Dans le détail, La France insoumise (LFI), qui était candidate dans 326 circonscriptions en 2022, se présentera dans 229 circonscriptions, sous la pression des résultats des élections européennes.

Le Parti socialiste, parti avec 70 candidats il y a deux ans, sera présent dans 175 élections. Cette centaine supplémentaire est le reflet d’un nouveau rapport de force, tiré du score de 13,8 % de la liste PS-Place publique menée par Raphaël Glucksmann au scrutin européen.

Les Verts, 100 circonscriptions en 2022, en auront 92 cette année. Le Parti communiste, quant à lui, garde son petit quota de 50 circonscriptions. Ces discussions se font sur la base de 546 circonscriptions (sur 577 en France), et elles excluent les outre-mer et la Corse.

Les partis de gauche doivent encore se mettre d’accord sur le programme et savoir, dans le détail, quels candidats seront investis.

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