Dans un élan de solidarité et de soutien aux mères d’enfants atteints de cancer, l’Ong « Maux et Mots de femme » qui fait du rétablissement de l’honneur et de l’autonomisation des mères des enfants en difficulté, malades et autres son combat, était le 1er juin 2024, au Centre d’oncologie pédiatrique du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville.
Conduite par Ida Boidi Vy, présidente de cette organisation, la délégation, les mains chargées de vivres et non-vivres, notamment du riz, des boîtes de sardine, des bacs de rangement en plastique pour médicaments, des meubles pour frigo, des nattes pour les parents qui accompagnent les patients, des housses pour lit, une fontaine d’eau, des gobelets jetables, des packs d’eau minérale, des papiers hygiéniques, des produits de nettoyage (eau de javel, savon liquide, désodorisant) et bien d’autres objets, pour une cinquantaine d’enfants malades du cancer de toute sorte.
Cette action qui s’est déroulée en présence de plusieurs membres de l’Ong et des personnes au quotidien des petits malades dont Ginette Yao, Madeleine N’Cho, Melaine Zamblé, Rose Yéboua, a apporté une lueur d’espoir et de réconfort aux mères des jeunes patients, renforçant ainsi l’importance de la compassion et de l’entraide dans la lutte contre cette maladie dévastatrice.
Selon la présidente de « Maux et Mots de femme », c’est dans l’optique de redonner espoir aux mères et les assurer de la présence de personnes de bonne volonté pour partager leurs peines que l’acte a été posé. Ida Boidi Vy, effondrée par l’état des enfants cancéreux et les difficultés que traversent leurs mères, s’est penchée sur le cas de Rokia Sangaré, mère du petit Adama qui a perdu la vue à cause du cancer.
Cette mère de trois enfants, victime du déguerpissement à Attécoubé a dû tout abandonner pour se consacrer à la prise en charge de son fils. Pour ce faire, elle a momentanément confié la garde des deux autres à des proches. Aujourd’hui sans domicile fixe et éprouvant des difficultés à payer les frais de chimiothérapie de son petit garçon, Rokia Sangaré appelle les bonnes volontés à se joindre à l’Ong « Maux et Mots de femme » à l’accompagner. « Je voudrais dire merci à l’Ong qui vient de s’engager à me trouver un logement et à financer mes activités que j’ai perdues suite au déguerpissement », précise-t-elle.
H. A., correspondance particulière
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