Pas de Ligue des champions pour Haller et Dortmund battus par le Réal 2-0

Battus par la bande a Vinicius, Rodrigo, Kroos, Bellingham…Modric, le Borussia Dortmund a vu son rêve d’un 2e succès en LDC uefa partir en fumée hier soir à Londres. Le Merengué soulève pour la 15e fois le trophée. Entrée à 10 minutes de la fin du match, Sébastien Haller n’a pas pu sauver les siens, battus au finish par 2-0.

Le jeu : Une nouvelle leçon du réalisme du Réal Madrid – Une seule équipe sur le terrain pendant 70 minutes

Deux tirs lors de la première période, jamais cette saison le Real Madrid n’avait été aussi inoffensif. Complètement à côté de leurs pompes pendant une grosse heure, les Madrilènes, dévorés au milieu de terrain, sur les ailes et globalement aux quatre coins du terrain, ont subi les vagues allemandes. Mais l’histoire, tout le monde l’a vue venir. Dortmund qui ne concrétise pas, Dortmund qui s’impatiente, Dortmund qui s’épuise et le Real, qu’on croit complètement au fond du sac, qui resurgit quand plus personne ne l’attend. C’est une leçon de réalisme, bien sûr. Mais Dortmund pourra aussi regretter de ne pas avoir su saisir les nombreuses opportunités (au moins six lors de la première heure de jeu). Ce fut un tout petit Real face à un très bon Dortmund. Voilà qui fait une belle jambe au Borussia ce samedi soir…

Les joueurs : Vinicius toujours là, Camavinga régale
Alors que tout le Real était à l’envers, Madrid a pu compter sur trois hommes. Dans le but, Thibaut Courtois a préservé les chances des siens en se montrant très propre et sûr dans ses interventions. Au milieu, Eduardo Camavinga n’en finit plus de prendre de l’épaisseur. Il a aimanté un nombre fou de centres de Dortmund et en proposant des sorties de balle pleines de sang-froid. Devant, Vinicius fut le seul à apporter un peu de danger jusqu’à ce second but plein de sang-froid.
Dortmund n’a pas grand-chose à se reprocher à l’image d’un Jadon Sancho plein de vie ou d’un Emre Can parfait. Mais les ratés de Karim Adeyemi coûtent cher à l’heure de faire les comptes tout comme ce ballon perdu par Maatsen qui a enfoncé le dernier clou du cercueil allemand.

La stat : 9/9

Le Real Madrid a remporté ses neuf dernières finales de Ligue des champions. Un sans-faute qui s’étend depuis des décennies et rappelle le savoir-faire unique du plus grand club de l’histoire du football.

Le Real trouve toujours une solution, un chemin. Face à Liverpool, en 2022, ce fut Thibaut Courtois, immense face à Salah et Mané. En 2014, contre l’Atlético, ce fut Sergio Ramos et sa tête légendaire au bout du temps additionnel. Aujourd’hui, c’est Carvajal, le soutier au milieu des stars, qui a donc sauvé les miches des meilleurs joueurs du monde. Et cette fois-ci, pourtant, tout portait à penser que le Real allait finir par céder. Samedi, il a livré sa plus mauvaise finale de Ligue des champions depuis 40 ans.

Mais il a encore une fois été sauvé cette fois-ci par les 173 centimètres de son arrière latéral. “Même si nous sommes très mauvais et que ce n’est pas notre jour, nous savons pertinemment que nous aurons nos chances et que, si nous continuons à insister, nous serons récompensés”, commentait déjà en 2022 Carvajal après la finale remportée contre les Reds. Deux ans après, rebelote et en plus caricatural encore. Non décidément, le Real est invincible, insubmersible, intouchable. Il faut se souvenir que cette saison, il a perdu Karim Benzema l’été dernier, Courtois, Alaba et Militao sur blessure. Tout change mais rien ne change. Parce que le Real est plus grand que tout. Parce qu’il est écoeurant. Bravo à lui.

Avec Eurosport.fr

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