Ce n’est pas la sérénité à la mutuelle des agents de la direction générale des Impôts (Madgi) avec laquelle la clinique Farah vient de suspendre ses prestations. Dans un courrier dont nous avons reçu copie, cette clinique haut de gamme a annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de la prestation Madgi. Ce, pour compter du 1er mai 2024. En clair, les cadres des Impôts qui étaient abonnés aux soins dans cette polyclinique ne pourront bénéficier d’aucune prestation médicale telle qu’établie par le contrat d’assurance santé qui liait les deux parties. Selon un syndicaliste qui nous rend compte de la situation, il y aurait un défaut de paiement. De nombreuses factures de prestations médicales restent impayées et la clinique Farah comme bien d’autres établissements de santé ne veulent plus prendre le risque d’honorer des engagements de façon unilatérale.
Dans les milieux syndicaux c’est l’indignation totale. Un responsable explique que cette suspension des contrats avec les cliniques est consécutive au non-reversement par le Trésor public des ressources pourtant régulièrement précomptées sur les salaires des agents. Ceci depuis plus d’un an maintenant. Pendant ce temps, le tableau statistique anitaire n’est pas reluisant. Selon notre source au moins 23 % des travailleurs des impôts qui ont souscrit font des crises d’Avc quand 40 % sont soit hypertendus soit hypotendus. L’assurance santé fonctionnant mal, c’est tout ce lot qui ne peut plus se soigner du fait d’une mauvaise gestion de l’assurance.
Selon nos sources, plusieurs courriers à la Direction générale du Trésor pour le règlement de cette crise n’ont pas encore produit d’effet. L’ardoise des impayés s’alourdissant au fil des mois.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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