Le plan d’extension du terminal céréalier du Port d’Abidjan vise à adapter les installations à la hausse de la demande en céréales. En 2021, la Côte d’Ivoire en a importé plus de 2,3 millions de tonnes, dont 60% de riz selon les données de la BCEAO.
Le gouvernement ivoirien a approuvé en Conseil des ministres le récent accord de prêt de 17 millions USD destiné à la phase 2 du terminal céréalier du port d’Abidjan. Ceci marque une étape importante dans le processus de mobilisation du financement pour ce projet.
Construit de 2020 à 2023, le terminal a été mis en service en mai 2024 et devrait en effet faire l’objet d’une extension pour augmenter les capacités des installations. La phase 1 a permis d’ériger l’infrastructure sur 9,5 hectares avec un quai de 14 mètres de profondeur, pour une capacité de manutention de navires affichant entre 55 000 et 70 000 tonnes de charge utile.
Le projet a été élaboré dans le but de répondre à la croissance de la demande en céréales en Côte d’Ivoire, qui fait partie des plus gros importateurs de cette catégorie de marchandises en Afrique de l’Ouest, avec le Nigeria et le Sénégal.
L’infrastructure constitue par ailleurs l’un des projets phares du plan de modernisation du port d’Abidjan, qui intègre entre autres la construction d’un 2ème terminal à conteneurs, d’un terminal RORO, et la modernisation des terminaux minéralier et fruitier.
(Agence Ecofin)
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