L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), en collaboration avec la Commission pour l’interdiction des armes chimiques en Côte d’Ivoire a initié, le mardi 21 mai à Abidjan, un atelier de formation pair à pair à l’endroit des autorités douanières de l’Afrique francophone.
A l’ouverture des travaux, Édouard Kouaho Amichia, secrétaire permanent de la Commission pour l’interdiction des armes chimiques en Côte d’Ivoire, a souligné que les points d’entrée tels que les aéroports, les ports et les frontières sont des cibles potentielles pour la pénétration des substances chimiques dans les pays.
Il convient donc, selon lui, d’accroître les capacités opérationnelles des participants afin de réduire les fraudes et d’assurer une traçabilité efficace des produits chimiques à travers les frontières.
Le directeur général des Douanes ivoiriennes, Dah Pierre Alphonse, a salué cet atelier de renforcement des capacités des administrations douanières de l’Afrique francophone. Pour lui, l’atelier permettra la mise en œuvre de programmes concrets de réduction des armes chimiques qui constituent des armes de destruction massive les plus utilisées.
Le directeur de cabinet du ministère en charge des Affaires étrangères, Kanté-Kouassi Joachim, a indiqué que ladite réunion revêt une importance capitale dans la lutte collective contre le terrorisme et la prolifération des armes chimiques. Elle ambitionne de discuter des mesures concrètes et des dispositions à prendre pour empêcher l’utilisation des produits chimiques à des fins désastreuses.
CICG
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