L’armée congolaise affirme avoir déjoué un coup d’État. La maison du candidat président du Parlement Kamerhe à Kinshasa a été attaquée et le palais du président Tshisekedi a également été attaqué.
Selon le général de brigade et porte-parole de l’armée Ekenge, la situation est désormais sous contrôle.
Il a fait cette précision dans un bref discours à la télévision nationale.
Une vingtaine d’hommes armés en tenue militaire ont attaqué la maison de Kamerhe, allié de Tshisekedi.
Ils ont été arrêtés par ses gardes du corps. Deux gardes et un agresseur ont été tués dans une fusillade. Selon Ekenge, les auteurs ont été arrêtés.
What we know :
– Insurgents in Kinshasa,Congo didn’t have rockets/RPGs , just small rifles.The presence of drones was a rumour. But they managed to penetrate in Gombe,and overtook Palais de la nation/ présidence
– the assailants were allegedly sent by a wealthy man Christian… pic.twitter.com/XbkRvQdL3D
— Les Misérables (@Dachronica) May 19, 2024
À peu près au même moment que cette attaque, une diffusion en direct pouvait être suivie sur la page Facebook du chef de l’opposition basé aux États-Unis, Christian Malanga. Elle montrait des hommes armés dans le palais présidentiel. Ils ont déclaré qu’ils voulaient renverser le président Tshisekedi du pouvoir et s’en sont pris à Kamerhe.
Malanga lui-même est également apparu dans ce livestream. Flanqué d’hommes en uniforme militaire, il a dit : « Félix, tu es parti, nous venons te chercher ».
Deuxième mandat Tshisekedi
En décembre, le président Tshisekedi a entamé son deuxième mandat en République démocratique du Congo, malgré des allégations de fraude électorale.
Hier, le président du Parlement devrait être élu. Mais ces élections ont été soudainement reportées vendredi « en raison » de disputes au sein du parti de Tshisekedi.
Vague de coups d’État ?
Les spécialistes s’attendent à une nouvelle vague de coup-d ’État en Afrique, dont le dernier réussi dans le pré carré francophone, reste celui du Gabon. La France est soupçonnée par certains analystes de vouloir « reprendre ce [les pays] qu’elle a perdus » (sic !!!).
De l’autre côté, certains des derniers « pépés » au pouvoir sont menacés. La Côte-d’Ivoire et le Cameroun sont ainsi cités parmi les pays à risque si les espoirs de transition ne deviennent pas réalité, et que Ouattara et Biya tentent de se maintenir au pouvoir par la force.
Des milieux proches de Tshisekedi accusent ce dimanche des États occidentaux d’avoir favorisé le putsch manqué.
Les pays occidentaux sont ouvertement hostiles aux relations étroites que l’ex-Zaïre entretient avec la Chine et la Russie.
#AGD
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