Depuis une dizaine de jours, la députée, originaire d’Abobo en Côte-d’Ivoire, fait la une des médias français après la parution de son livre « Cette rage dans mon cœur ». Ce livre retrace son parcours, ses luttes, ses espoirs et ses aspirations.
Dans « Focus Dimanche » sur RTL, Rachel Kéké, députée LFI et femme de chambre, se confie. Elle dénonce les violences sexuelles subies par les femmes de son ancienne profession.
Rachel Keke, ex-femme de chambre, élue députée LFI, se confie dans Focus Dimanche à l’occasion de la sortie de son livre Cette rage dans mon cœur. Elle s’est fait connaître en devenant la porte-parole du mouvement de grève des femmes de chambre de l’hôtel Ibis des Batignolles.
Invitée de Focus dimanche sur RTL, elle dénonce les violences sexistes et sexuelles subies par les femmes de son ancienne profession. « Dans ce métier, il y a du viol, il y a des attouchements », affirme-t-elle.
« Quand les clients viennent, ils pensent qu’ils sont libres de faire tout ce qu’ils ont envie de faire », ajoute-t-elle d’un ton visiblement animé et ému. « Moi, j’ai été victime d’un attouchement. Il y a un client qui m’a touché les seins. Moi je le dis : dans ce métier, souvent quand tu arrives et que tu frappes à la porte, le client, quand il t’ouvre la porte, il te montre son sexe ! « , détaille-t-elle.
« Et ces femmes, comme ce sont des femmes racisées, elles ne connaissent pas leurs droits. Et le client il fait tout ce qu’il a envie de faire avec ces femmes-là », se désole la députée. « C’est la réalité. Et le système fait qu’aujourd’hui, ces femmes qui sont victimes ont honte, et ont peur de parler par peur du mauvais jugement à leur encontre ».
Avec rtl.fr
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