La Côte d’Ivoire veut être un modèle en matière d’Economie sociale et solidaire (ESS) en plaçant l’humain au centre de tout développement socio-économique. En marge de la 2e édition du Sommet de la Mesure d’Impact (SMI 2024) tenu le 18 avril à Paris, la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a multiplié les rencontres avec des acteurs français de l’ESS.
L’obtention d’opportunités de coopérations techniques avec les pays avancés dans l’ESS et l’expérience de la Côte d’Ivoire sur ce concept sont entre autres les contenus des échanges.
Avec Maxime Baduel, ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire en France, la ministre Belmonde Dogo a échangé sur le renforcement de la coopération et les échanges d’expertise entre les deux ministères en charge de ce concept.
Il s’agissait pour les deux personnalités de partager les bonnes pratiques, les politiques publiques et les initiatives en faveur de l’ESS. L’objectif de cette rencontre est de chercher les voies et moyens pour promouvoir le développement de ce secteur et d’impulser les actions pour faire face aux enjeux de cohésion sociale, de solidarité et de lutte contre la pauvreté.
Au regard des acquis de la Côte d’Ivoire en matière d’ESS, Maxime Baduel au sortir des échanges se prononce en ces termes : « La Côte d’Ivoire se dote actuellement de son cadre législatif, nous avons convenu ensemble de nourrir et soutenir ce processus et d’apprendre mutuellement à l’occasion d’une prochaine visite ».
D’une rencontre à une autre, la ministre Belmonde Dogo a pris part à un déjeuner d’échanges avec Antoine Détourné, délégué général à l’ESS France. Elle avait à ses côtés Maurice Bandama, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France et Jules Gouhan, président du Réseau ivoirien de l’Économie sociale solidaire (RIESS).
Ces échanges étaient d’une importance particulière d’autant plus que l’ESS France en partenariat avec le RIESS est prêt à accompagner la Côte d’Ivoire dans la structuration, la formation et le financement des projets des acteurs locaux de l’ESS. Ce, en s’inspirant du modèle français tout en tenant compte du contexte et des réalités de la Côte d’Ivoire.
Pour Myss Belmonde Dogo, ces échanges fructueux laissent augurer de bonnes perspectives pour la Côte d’Ivoire. « Pour que l’économie sociale et solidaire (ESS) soit effective en Côte d’Ivoire, il est nécessaire de renforcer la coopération entre les acteurs nationaux et internationaux de ce concept en vue de promouvoir les politiques inclusives et solidaires. ».
Bien avant ces audiences, la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté a participé à un panel lors de ce sommet. Placé sous le thème : « L’Economie sociale et solidaire, un moteur du changement systémique à l’international », Belmonde Dogo a partagé l’expérience des Associations de Valorisation de l’Entraide communautaire (AVEC), composante de l’ESS.
L’adoption en cours du projet de loi-cadre sur l’ESS, ainsi que la création de structures nationales chargées de cette politique publique d’utilité sociale sont quelques perspectives de la Côte d’Ivoire évoquées dans ce domaine.
Le concept d’Economie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.
CICG
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