On connaît son franc-parler et ses prises de positions tranchées sur les questions d’élections. À l’approche des échéances présidentielles de 2020 au moment où les langues se déliaient pour se prononcer sur la candidature du président Ouattara pour un troisième mandat, Philippe Tiémassa-Grey puisque c’est de lui qu’il s’agit avait créé un comité de soutien des jeunes pour la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection de 2020(Csj-Ado 2020). À la tête de ce comité, il avait appelé les jeunes à se mobiliser autour de la candidature du président Ouattara comme gage de paix, de stabilité politique et économique pour une alternance paisible en 2025. La suite on la connaît.
Philippe Tiémassa-Grey, Ambassadeur de la bonne volonté du Grand prix de poésie africaine d’expression française, récidive cette fois-ci encore alors que les élections présidentielles de 2025 viennent à grands pas pour porter son choix sur l’actuel ministre d’Etat, ministre de La Défense,Téné Birahima Ouatarra comme le meilleur profil pour nous conduire vers une alternance politique paisible qu’il appelle de tous ses vœux. Il le dit sans langue de bois dans une déclaration dont copie nous est parvenu :
« Dans la perspective de la consolidation de nos acquis d’ordre économique et pour la stabilité de la sous-région, j’ai indiqué, le premier, en 2018 que SEM. Alassane OUATTARA devrait poursuivre son action jusqu’en 2025. Aujourd’hui, si l’on devrait choisir un candidat en 2025, mon choix se porterait sur M.Téné Birahima OUATTARA.
Quand ce dossier sera ouvert, je serai bien à l’aise pour le défendre. La vérité, c’est que je me trompe très rarement sur ces sujets » a dit le jeune premier comme l’appellent certains ou gouverneur pour d’autres.
Ouattara à l’heure du choix.
La question est sur toutes les lèvres et s’invite dans presque tous les débats à la simple évocation de l’année électorale 2025. À moins de 19 mois des échéances présidentielles, on s’active dans tous les états-majors des partis politiques pour faire connaître à l’opinion nationale et internationale le choix des militants relativement à ces échéances. Au Pdci-Rda, les choses semblent être claires, sauf cataclysme, le ministre Tidjane Thiam qui a succédé à Henri Konan Bédié (décédé le 1e août dernier) à la tête du plus vieux parti sera candidat pour la reconquête du pouvoir d’Etat perdu depuis 1999 suite à un coup d’état militaire.
Même si au Ppa-ci de l’ex-président Laurent Gbagbo les militants ont déjà porté leur choix sur ce dernier malgré le retrait de son nom de la liste électorale suite à ses démêlés avec la justice, c’est le Rhdp du président Alassane Ouattara qui suscite plus d’interrogations chez tous les observateurs de la scène politique ivoirienne. On le sait, les militants du Rhdp eux, appellent à l’unisson derrière la candidature du président Alassane. Or, pour tous ceux qui suivent les déclarations du président Ouatarra relativement à l’élection présidentielle de 2025, ce dernier a toujours conditionné sa participation à cette importante échéance par celle de ses deux plus farouches adversaires et de surcroît de sa génération que sont Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Avec le décès du président Bédié et la radiation de Laurent Gbagbo de la liste électorale, on peut affirmer sans risque de se tromper que le président Alassane est dans un grand dilemme. Ira-t-il à ces élections malgré cette nouvelle configuration au risque de se faire passer pour un homme qui ne respecte pas sa parole ?
Les critères de choix
Il va s’agir pour le président Alassane de choisir en tenant compte des enjeux actuels et des défis à venir. Il s’agira surtout de trouver parmi ses lieutenants une personnalité capable de consolider les acquis économiques réalisés sous sa gouvernance et capable surtout d’anticiper sur les défis sécuritaires auxquels son pays doit faire face.
Les semaines et mois à venir nous situerons.
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