Protection des brevets: Ce que contient la convention signée entre Fonsti et Oipi

Selon les statistiques, ce sont environ 26 brevets par an que les chercheurs et inventeurs ivoiriens génèrent. Ce chiffre classe la Côte d’Ivoire 11e au plan africain loin derrière l’Afrique du Sud (1ere) qui en génère au moins 1800. Et selon le directeur général de l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (Oipi), Dr Assandé, il y a une forte corrélation entre le nombre de brevets produits et le développement économique d’un pays.

En signant le 11 avril 2024 une convention avec le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti), les deux structures entendaient renforcer leur coopération au profit des chercheurs, inventeurs et créateurs. Dr Assandé Koffi et Dr Yaya Sangaré, secrétaire général du Fonsti, ont dit tout le bien qu’il y a dans ce partenariat.

Il s’agit entre autres avantages, de travailler main dans la main pour stimuler une culture de la propriété intellectuelle, de contribuer à l’émergence d’un écosystème de l’innovation, de mettre à la disposition des chercheurs, des données scientifiques de leurs réseaux respectifs., de travailler à l’amélioration de l’indice d’innovation.

Les deux dirigeants sont convaincus que sans dispositif pour protéger les créateurs, il n’y a pas d’innovation fiable. C’est pourquoi ils nourrissent un réel espoir à travers cette convention de partenariat. .

« À travers cette convention, l’OIPI s’engage, entre autres, à mettre à la disposition des chercheurs bénéficiant du financement du FONSTI, la documentation scientifique et les bases de données mondiales des innovations afin d’améliorer leurs recherches pour des innovations qui répondent le mieux aux besoins de notre économie », a indiqué le Dg de l’Oipi.

Le Secrétaire général du Fonsti a pour sa part, exprimé ce qu’il entend de cette signature. « Ensemble, le Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation et l’Office Ivoirien de la Propriété Intellectuelle, travailleront main dans la main pour promouvoir la culture de l’Innovation et du Brevet, pour soutenir les inventeurs et les chercheurs, pour faciliter le transfert de Technologies et pour stimuler la création d’entreprises dérivées des résultats de recherche », a confié Dr Yaya Sangaré. Lequel veut aller au-delà des objectifs habituels des résultats de la recherche, c’est à dire faire des publications dans des revues scientifiques aux fins de simples promotions académiques. Ce partenariat doit être selon lui, le stimulant de l’innovation qui participe concrètement à la transformation structurelle de l’économie nationale.

SD à Abidjan sdebailly@yahoo.fr

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