La gestion des finances publiques en Côte d’Ivoire suscite de vives préoccupations alors que le gouvernement se retrouve dans une situation délicate. Les critiques fusent alors que les fonds publics sont épuisés et que les défis financiers se multiplient.
Il est alarmant de constater que le gouvernement semble préférer l’ignorance et l’inaction plutôt que de faire face à la réalité. Les fonds publics sont désormais si minces que le remboursement de la dette absorbe la totalité des recettes fiscales, laissant un déficit de 1000 milliards de francs CFA pour couvrir les charges de personnel.
Comparativement à la situation de 2012, où le pays disposait encore d’environ 200 milliards de francs CFA après le remboursement de la dette et le paiement des salaires, la situation actuelle est alarmante.
Il est légitime de se demander pourquoi le gouvernement ne communique pas ouvertement sur cette crise financière et n’entreprend pas des mesures d’économie, notamment dans les dépenses générales de l’État.
Cette situation soulève des questions sur la compétence et la transparence de la gestion économique du pays. Doit-on nécessairement être un économiste diplômé ou un ancien élève de Harvard pour comprendre que des mesures urgentes doivent être prises pour mobiliser des ressources financières supplémentaires ?
Face à cette impasse, il est impératif que le gouvernement prenne des mesures immédiates et transparentes pour remédier à cette crise financière. La population ivoirienne mérite des explications claires et des actions concrètes pour assurer la stabilité financière du pays et garantir le bien-être de tous.
Par Ellomarie, conscience africaine, analyste politique, contributeur Akondanews
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