Le conseiller technique chargé de la Sécurité routière au ministère des Transports, Étienne Kouakou, a indiqué que selon l’Office de Sécurité routière (OSER), environ 95% des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire sont dus à des facteurs humains. C’était ce mardi 16 avril à Abidjan-Plateau, au cours de la conférence de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) relayée en direct sur les canaux officiels du Gouvernement.
« Malgré les efforts déployés par le Gouvernement pour la formation des acteurs, la sensibilisation des usagers et le maintien en bon état du réseau routier, les accidents continuent d’endeuiller des familles. Selon les statistiques officielles fournies par l’Office de sécurité routière (OSER), environ 90% à 95% des accidents de la circulation sont dus à l’homme », a révélé Étienne Kouakou, ajoutant que 3% sont imputables au mauvais état des véhicules et 2% à la route et son environnement.
Le conseiller technique du ministre des Transports a précisé que les piétons et les usagers des 2 à 3 roues représentent 70% des victimes et plus de 60% des tués.
Pour lui, l’incivisme sur les routes ivoiriennes apparaît comme la principale cause de ces accidents. Cet incivisme se caractérise par le non-respect de la réglementation de l’usage des voies routières ouvertes à la circulation publique, à savoir les excès de vitesses, le non-port du casque de sécurité, le non-port de la ceinture de sécurité, l’usage du téléphone en situation de conduite, et le non-respect des règles de priorité.
Outre les aspects sociaux, les accidents de la route, a-t-il souligné, coûtent à notre pays environ 3% du PIB.
Étienne Kouakou a appelé à l’engagement citoyen pour lutter efficacement contre l’incivisme et l’insécurité sur les routes. « A tous les usagers de la route, nous recommandons des comportements sécuritaires, coopératifs et responsables en vue de rendre nos routes plus sûres avec zéro tué dans la circulation routière. Cela est possible si nous œuvrons à éradiquer les mauvais comportements sur nos routes », a-t-il conclu.
CICG
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