Changement de version et nouvelles révélations dans l’affaire un commando tue sa femme et se tue

La victime de la folie meurtrière du comando parachutiste Koulango

Les réseaux sociaux et la presse ne disposant pas de témoignage fiables, se sont laissés allés à sens unique présentant la victime assassinée comme une femme dévergondée prise en flagrant déli d’adultère avec son amant.

“Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien.” dit Edmond Burke, leçon qu’a tenue à me rappeler notre ami le député maire Assalé Tiémoko, alors que je refusais de donner mon avis d’expert sur un cas d’attribution frauduleuse de marchés pour la fourniture d’ampoules économiques par un département ministériel en 2012.

À ma décharge, quel était à cette époque mon intérêt à agir surtout que le 6 janvier 2012, mon avis de spécialiste en passation de marchés a fait foirer la décision d’attribution rondement goupillée par le Ministère de Madame Anne Ouloto dans l’affaire Satarem Green-Sol ou appel d’offre pour l’enfouissement des ordures ménagères. Une affaire éventrée par l’Éléphant Déchainé, portant sur des milliards. Je ne pouvais me permettre de mettre à dos tout le Gouvernement en dénonçant chaque fois les irrégularités détectées à distance.

Mais cette fois-ci, il s’agit de mort d’hommes dont la manifestation de la vérité est de droit public (un devoir de tout citoyen).

Participant ce samedi matin,à la levée de corps de notre sœur assassinée par le soldat Ouattara Kokiewa avant de se suicider, l’oncle encore sous le choc, m’a restitué douloureusement la vraie version attestée par plusieurs ressortissants de Talahini ( Nassian).

Retour sur une révoltante tentative des Médias de salir la victime par un travestissement grotesque des faits.

Ce qui est vrai , c’est qu’il l’a extraite astucieusement de la maison de sa tante pour commettre son forfait à 5 heure du matin.Ni chez un quelconque copain,encore moins chez un amant.
Aussi, il convient de savoir que constamment battue depuis deux ou 3 ans de vie commune comme 2eme épouse, la fille n’en pouvant plus de ces violences conjugales, alternées quelques fois, de ses affaires jetées dehors par son homme militaire,elle a finalement été recueillie en famille à Jules Verne chez sa respectable tante ( que je connais) et son oncle monsieur Yao Koffi.L’oncle époux de la tante précise que c’est souvent sous pluie batante que leur nièce, battue par son mari, avec bagages jetés dehors, trouve « refuge » en famille.
La vérité semble etre restituée en l’état. Ayant juré de ne parler qu’après les obsèques, il ne m’a pas été facile de le convaincre à dire ce qu’il en sait. Sauf que le mensonge court à un rythme tel qu’il serait difficile de différer la période d’éclatement de la vérité. Ce que je lui ai fait remarquer tout en comprenant son amertume de ne pouvoir parler suffisamment.
Cependant le peu d’éclairage obtenu de sa part puis recoupé par d’autres témoignages est édifiant.

Ce sont des questions que nous sommes en droit de nous poser. En fouillant le portable subtilisé à la femme, aurait-il découvert ce que ses yeux ou ses oreilles ne sont pas censés voir ou entendre ? Depuis leur séparation, la femme a-t-elle fermé le cadenas à vie ?

D’autres questions dont personne n’aura sans doute pas la réponse… Toujours est-il que le justicier s’est pointé à nouveau là où il a essuyé le refus du love la veille. A-t-elle reçu son appel sur l’autre portable l’invitant à aller le rencontrer pour chercher son portable ? Nul ne le saura sans doute jamais. À quoi s’attendait la pauvre en allant à la rencontre à 5 heures du matin d’un commando armé et convaincu dans sa pensée d’être cocufié , surtout que son portable est resté avec lui ? Sans doute, pourrait-t-on dire qu’elle ne savait pas que c’est lui qui avait le portable, puisque les appels émis par la femme n’ont pas eu de suite.

Des zones d’ombre, surtout que c’est suite aux coups de feux mortels qu’une connaissance vient alerter la maisonnée et l’informant du drame. Réalité à laquelle la maisonnée a fini par croire puisqu’effectivement sa couchette est momentanément vide. Pourtant elle a passé la nuit-là, sous leurs yeux. Depuis lors, c’est la consternation à la maison et dans le quartier. Ce sur quoi les avis s’accordent, la femme vivait chez ses parents et non chez Ouattara Kokiéwa depuis un certain temps encore moins chez un amant.

Tout le voisinage qui s’est déplacé à la morgue du CHU d’Angré, m’a confirmé la bonne moralité et la respectabilité de la victime chez sa tante inconsolable. Le seul manquement reproché à la victime, c’est de n’avoir jamais jugé nécessaire de porter plainte ni au Ministère de la femme ni au Commissariat, contre les menaces d’assassinat proférées fréquemment par le désespéré d’ex-mari qui digère mal la séparation et le repli de la fille en famille. Voulait-elle préserver l’emploi du soldat, en masquant les maltraitances ?

Crime passionnel ? Peut-être.

Mais pour ceux qui ont eu des relations brumeuses avec le justicier Ouattara Kokiewa (très lié à feu WATTAO), se déclarant ennemie public de Dapa Donacien, sur des plateformes d’information, ils n’ont pas de doute de ce que le caractère extrêmement colérique de l’homme, trahissant une apparence calme de reggaeman et de voix douce, pouvait être fatal à son entourage à tout moment. Intolérance caractérielle. Voilà son caractère que nul d’entre nous n’a pu lui arracher.

La seule inconnue, c’est que la colère l’amènerait un jour jusqu’à ôter volontairement sa propre vie… Dommage !

Du gâchis pour Saye son village et sa sympathique famille, dont le père, très charismatique à Saye (village antique du peuple Koulango, anciennement une cité-État très riche disparue aujourd’hui, laissant place à une bonne partie du Parc de Comoé, à la solde d’orpailleurs clandestins notoirement connus dans le District du Zanzan et intouchables), fut un ancien combattant revenu indemne des guerres coloniales en Europe. Espoir de ce village pour son rayonnement, le père décéda sans jamais toucher la moindre récompense de la France. Son fils qui rêvait de contribuer à faire de Saye une destination touristique, à partir de la promotion de la mise en lumière du point de départ de la migration Akan des rochers Bossom, Bumulumu, Djédjérédjé et surtout le mythique rocher caverneux Kimpu ou Kumbu donnant son nom dans la littérature Franco Britanique au Premier Royaume identifié dans ce qui deviendra plus tard la Cote d’Ivoire: « Le Royaume de Kumbu » (deformation de royaume de Kimpu avec pour capitale Saye) détruit en 1470 par les expansonnistes de l’Islam. Kumbu, qui donnera à son tour le nom au fleuve Komoé par deformation.

Certains des rescapés vont migrer de Saye pour aller essaimer l’actuel Ghana alors vierge de toute occupation humaine. Ce sont les clans primaires des tributs Akan: akyrekyre (Sakyrekre) ou Akorokyre (Sakorokyere) installés autour de 1480 dans l’Adansi ou Amansie selon l’historiographie abondante dans les universités britanniques et francophones. Leur premier chef du clan Akorokyre porte le titre de Dabo ou Adabo ou Dagbolo… C’est versé dans la littérature anglaise sur le peuplement du Ghana.

Des thématiques très appréciées de Ouattara Kokiéwa. Parlant calmement et posément comme WATTAO, avec lui, évite surtout d’égratigner WATTAO en le qualifiant de rebelle…Et si tu as le malheur de l’appeler soldat assaillant, tu es coché sur la liste noire de Ouattara Kokiéwa…Un crime de lèse-majesté pour lequel vous ne vous adresserez plus jamais la parole… Une vaine colère qui l’a finalement fauché, laissant un vide à Saye : la passion de rechercher les traces des tribus qui avaient migré de Saye pour créer les Etats traditionnels au Ghana. Les premiers arrivés s’installèrent sur une terre qu’ils ont estimée fertile d’où l’appellation Sakorekyre. Quant aux autres, (Bretu ou Bretuo) vont etre priés de continuer leur chemin loin du clan Sakorekyere : « in yaa si » d’où l’appellation par déformation  » Ayaasi », lieu de leur installation.

Quant au Clan Oyoko, clan dont est issu le célèbre fondateur du royaume Ashanti à savoir Saye Koffi Opemsoo Toutou en souvenir de ses origines à Saye, de déformation en déformation, c’est lui qui passe de Say Tutu à Osai Tutu, ou tout simplement Zay par l’historiographie danoise ou the Zaay dans les premiers écrits Britanniques.
Ainsi, R. Austin Freeman (11 April 1862 – 28 September 1943) un espion britannique envoyé en éclaireur dans ce territoire par la Reine d’Angleterre (avant la période coloniale), achève de convaincre sur la qualité du leadership de Saye Kofi Opemsoo Tutu alias, Osei Tutu après avoir établi l’identité de l’homme:
« The king to whom Bosman refers as « Zay” and who is called by Bowdisch “Sai Tootoo” by Dupuis “Sai Tootoo” and by Ricketts “ Osai Tootoo” appears to have not only a redoubtable worrior, but a man of considerable administrative talents, and is character of prime importance in the history of Ashanti.”
Extrait de “Complete Works of R. Austin Freeman (Delphi Classics).

C’est par ces lignes publiées dans le livre « La Fabuleuse Épopée Koulango Exhumée » de votre serviteur que je voudrais rendre hommage à l’homme Ouattara Kokiéwa, non pas au soldat Ouattara Kokiéwa, mais à l’assoiffé de culture et d’histoire de son peuple. En plus du Reggae, il espérait voir arriver le jour où je l’inviterais à passer en revue des sites historiques de cette imigration Koulango vers le Ghana non pas seulement dans la région de Kumasi mais également à « Yaasow » (va loin) par déformation Ayaso, dernière escale de la migration venue du Nord pour fonder Accra (Nkran) autour de 1600 par cette armée comparée à des termites têtes rouges. Autrement dit Nkran,Nkrans, Nkoran, Nklan,Nkorang toutes des expressions synonymes du peuple Koulango ou Kolango… Au Ghana le Koulango est désigné par ces vocables…

Toute ma compassion à son petit frère, Patrice Habegnon, un excellent footballeur surnommé Neymar, bref un autre Simon ADINGRA caché. À sa mère, aux vieux Gompreme et Ouattara Dagnidè. Et à tous. Une tragédie qui secoue la toile et dont les ondes endeuillent Nassian et tout le Zanzan, mais également la Côte d’Ivoire. Que toutes les langues qui avaient traité la victime de mauvaise moralité changent de logiciel et lui rendent plutôt hommage. C’est une victime tombée sous la gâchette facile d’un soldat colérique. Paix aux deux âmes perdues dans la fleur de l’âge.

La question secondaire qui ne ramènera certes pas vivants les deux corps fauchés par l’arme du crime est celle-ci: Un soldat permissionnaire est-il autorisé à vaquer partout avec son arme ? Les soldats sont-ils autorisés à avoir des pistolets durant la période de leur permission d’absence?.

Que cela soit permis ou pas, il appartient à la hiérarchie militaire de bien examiner les abus de plus en plus insupportables des hommes en arme.
J’ai un neveu condamné le mois dernier de façon expéditive par le tribunal des flagrants délits d’Abidjan dans des conditions qui laissent penser à un enlèvement.

Pour des faits civils à Bondoukou, lieu de résidence du plaignant et de l’accusé, le plaignant loue les service d’un « gendarme » (?) depuis Abidjan, qui s’en va enlever l’accuser manu militari à Bondoukou, sans accord du Commandant de Brigade de gendarmerie de Bondoukou au mépris de la compétence territoriale des tribunaux de Bondoukou pour venir le juger et le condamner devant un tribunal territorialement incompétent à Abidjan, malheusement par un juge ayant prêté serment. Première comparution, l’accusateur lui-même est absent. donc report. Deuxième comparution, il est aux abonnés absents, donc un autre report.3eme comparution, l’accusateur n’a toujours pas daigné déferrer à la convocation du procureur.

Malgré tout, l’accusé est condamné au cours d’un procès qui n’a pas duré plus de 2 minutes, à la stupéfaction de la salle ainsi que les autres prisonniers attendant leur tour de jugement…

Au moment où l’affaire Ouattara Kokiéwa soulève l’émoi, que l’autorité judiciaire s’autosaisisse du dernier cas évoqué et jugé sur la période du 25 mars au 30 mars 2024 au tribunal des Flagrants délits du Tribunal du Plateau, précisément dans la salle de la Première chambre de la Cour d’Appel. Le dossier a tous les éléments pour blanchir l’accusé. Le plaignant le sachant, a brillé 3 fois par son absence devant la faiblesse de sa plainte. Malgré tout, une condamnation de 6 mois ferme est balancée à l’accusé sans qu’il ait la parole pour se défendre ! L’accusé ayant fait appel, je ne peux en dire davantage.

Terminons cette contribution par l’appel à la vigilance lancé par Malcom X:  » Si vous n’êtes pas vigilants, les médias vous feront détester les opprimés et aimer les oppresseurs ».
Il aurait pu remplacer les médias par les tribunaux. Avec peu d’efforts et en faisant appel à d’autres médias, les concernés peuvent soigner leur image ternie par les médias. Ce qui est impossible s’agissant des erreurs judiciaires lorsque la décision est définitive. Aux médias de faire l’écho de notre plaidoyer en leur faveur.

Fille Koulango bien éduquée, elle était préoccupée par la recherche d’un travail pour vite oublier cette parenthèse de vie de couple devenue un enfer pour la frêle femme. Elle n’était plus en couple, même si le soldat continua de la courtiser vainement. Venue la trouver naturellement chez son oncle, comme d’habitude, politesse oblige, elle vient à sa rencontre à peu près à deux cent mètres de la cour familiale. Au bout de leur conversation, selon un témoin qui aurait suivi autour de 22 heures la scène à la veille de l’assassinat, monsieur voulait l’embrasser et buta contre le refus de son ex-femme qui l’a repoussée. La rencontre se termine en queue de poisson et chacun retourne chez soi pour aller passer la nuit. Monsieur à Abobo et la femme en famille à Jules Verne. C’est à la maison que la jeune dame se rend compte que son deuxième portable est introuvable. Elle utilise un portable d’un membre de la famille pour appeler sur le numéro… Quel impact le ou les appels ont-ils eu chez le soldat ? Aurait-il confondu ces appels à ceux venant d’un rival éventuel redouté ?

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