En visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire, le Président de la Transition gabonaise, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a été reçu, le jeudi 11 avril 2024, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau, par le Président de la République, Alassane Ouattara, avec qui il s’est engagé à intensifier davantage les échanges économiques, commerciaux, notamment dans les secteurs agricole, minier et énergétique entre les deux pays.
Concernant la situation au Gabon, le Chef de l’État a assuré son invité que « la Côte d’Ivoire sera à ses côtés pour lui offrir ses conseils et partager avec lui son expérience et les valeurs de paix, de concorde et de cohésion qui les animent tous les deux ».
« Le Gabon traverse une étape importante de sa jeune histoire marquée par la transition politique en cours. La Côte d’Ivoire suit évidemment avec un grand intérêt cette évolution et se félicite des efforts que vous déployez pour retourner à la normalité constitutionnelle depuis août 2023. Je dois dire que nous apprécions le climat apaisé qui est donc la situation actuelle du Gabon. Je voudrais vous réitérer mes félicitations pour la convocation du dialogue national inclusif au Gabon auquel nous souhaitons un plein succès pour l’intérêt du peuple frère gabonais », a dit Alassane Ouattara.
Le Président Ouattara a réitéré à son illustre hôte ses « remerciements pour sa visite en Côte d’Ivoire ainsi que les échanges fructueux qu’ils ont eus: « Je forme des vœux pour le bon déroulement du dialogue national engagé et vous réaffirme la disponibilité de mon pays d’oeuvrer, de concert avec le Gabon, au renforcement des relations historiques d’amitié, de fraternité et de coopération entre nos deux pays pour le bénéfice mutuel des peuples gabonais et ivoiriens ».
Pour sa part, le Président de la Transition gabonaise a remercié le Président Alassane Ouattara pour cette visite d’amitié et de travail qui est, selon lui, porteuse d’espoir et de changement pour son pays depuis le 30 août 2023: « Le Gabon et la Côte d’Ivoire sont des nations soeurs qui entretiennent des relations d’amitié, de partage d’excellente coopération depuis 1966. Je me réjouis de l’excellente qualité de ces relations ».
Cette rencontre a été aussi pour Brice Clotaire Oligui Nguema l’occasion « de souligner avec satisfaction l’implication du Président Alassane Ouattara, autant que sa volonté constante, de soutenir et d’accompagner le processus de transition en terre gabonaise ». « J’en ai surtout profité pour lui faire le compte-rendu des avancées du dialogue actuel à Libreville dont il est très favorable du travail accompli », a-t-il indiqué.
Il a également sollicité l’appui du Président Ouattara afin de plaider en faveur de la levée des sanctions de l’Union africaine qui pèsent sur le Gabon.
Il en a profité pour adresser au Chef de l’État ivoirien ses « sincères félicitations pour le succès de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations et dont les Éléphants de Côte d’Ivoire ont été les grands vainqueurs ». Non sans saluer « le leadership du Président dans le domaine infrastructurel au regard des efforts consentis pour changer le visage de la Côte d’Ivoire et pour le bien-être des Ivoiriens ».
Brice Clotaire Oligui Nguema a saisi cette tribune pour remercier le Président Alassane Ouattara, doyen de la sous-région de la CEDEAO, pour le travail entrepris pour le retour des États du Sahel au sein de la CEDEAO: « Il faut maintenant, peut-être, mettre en avant les bons offices pour qu’on puisse échanger et que ce soit pour le bien-être de nos économies et privilégier également l’intérêt commun des populations sur ces frontières ».
CICG
Cette visite démontre bien du pragmatisme diplomatique de l’administration Ouattara. Cela démontre en outre que si les putschistes arrogants des pays pauvres du Sahel l’avaient souhaité, Ouattara leur aurait tendu la main ce qu’il a d’ailleurs fait pour le Mali (électricité et soldats égarés) et le Burkina (milliers de refugies reçue nourris et blanchis et soldats retournés aussi). Entre-temps, ces putschistes vendeurs d’illusions prennent nos soldats en otage et nous vilifient.
Force est de constater que nous observons aujourd’hui l’arrogance de ces « rienleus » et nous verrons bien là où ça les mènera. Entre-temps, nous on avance…