La Maison Blanche a affirmé mardi qu’Israël n’avait toujours pas présenté de « plan crédible et réalisable » pour protéger les civils en cas d’offensive terrestre à Rafah.
Le conseiller à la sécurité nationale, Sullivan, a déclaré qu’Israël n’avait pas expliqué comment les citoyens palestiniens pouvaient être hébergés et recevoir des soins médicaux.
Les Américains largement contre la guerre d’Israël contre les Palestiniens
Considéré jusqu’à peu comme l’allié le plus important d’Israël, les démocrates au pouvoir ont mis en garde à plusieurs reprises contre une offensive à grande échelle à Rafah.
Ils sont obligés de revoir leur soutien inconditionnel à Israël en espérant éviter la défaite électorale contre Trump en novembre prochain.
La ville frontalière avec l’Égypte au sud de la bande de Gaza abrite plus d’un million de réfugiés palestiniens, accourus du nord de Gaza totalement en ruines.
Les USA craignent un désastre humanitaire en cas d’incursion, mais le Premier ministre israélien Netanyahu affirme qu’une attaque contre Rafah est nécessaire pour éliminer le Hamas. Pourtant, selon le président français Macron, il faudra au moins dix ans de guerre pour espérer éliminer le Hamas.
Personne ne sait toujours pas quand cette offensive qui pourrait faire entrer l’Égypte dans le conflit pourrait débuter. Netanyahu déclarait dimanche qu’une date pour l’opération militaire avait été fixée, sans donner plus de détails.
Sullivan affirme que les États-Unis n’en savent rien.
Selo le site d’information américain Axios, le ministre israélien de la Défense, Gallant, aurait déclaré à son homologue américain Austin qu’aucune date n’avait encore été fixée. Selon Axios, Gallant a déclaré à Austin qu’il y avait encore beaucoup à faire avant l’offensive. Selon lui, Israël doit assurer une évacuation ordonnée de la population civile et une expansion de l’aide humanitaire.
L’ONU annonce un vote sur la naissance de l’État palestinien au plus tard à la fin avril. Plusieurs pays dont l »Espagne, la Russie, l’Indonésie, la Chine, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Turquie, l’Inde, le Nicaragua, l’Algérie, l’Angola etc. se disent pets à reconnaitre le jeune État de Palestine.
#AGD / Alexis Gbansé Douadé, journaliste
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