Officiellement la Côte d’Ivoire accepte de jeter à la poubelle 41 000 à 53 000 tonnes de cacao (2,37% de freinte) chaque saison pour satisfaire les exigences d’un modèle économique obsolète et appauvrissant (poubelle est au sens propre).
Si l’on tient compte des 14 stations et des tronçons liés, ce serait 12% de freinte environ et non 2,37% de freinte qu’il faudrait considérer, c’est à dire à peu près 300 000 tonnes de cacao jetées à la poubelle chaque saison et l’équivalent de 600 000 ha de forêt massacrés pour produire du cacao qui ne sera jamais utilisé (perdu en cours de route) afin d’exporter en l’état des fèves de cacao 1,7 à 2,3 millions de tonnes. Au surplus une bonne partie de ce cacao qui ne fait pas l’objet de commerce, in fine, gonfle artificiellement les stocks pour fixer des prix d’achat (et non de vente) qui pénalisent les fermiers…
Ci-dessous le barème officiel du cacao de la campagne intermédiaire qui confirme une fois de plus cette triste réalité.
En effet la réalité du commerce du cacao en Côte d’Ivoire révèle aussi une fois de plus l’incohérence des politiques publiques dont le résultat le plus visible est la pauvreté du fermier, le déplacement de la boucle mondiale du cacao et la déforestation encouragés par @Gouvci et l’@EU_Commission, mis en œuvre par @conseilkfekko , sous le regard approbateur de @BM_Afrique , @AfDB_Group et @IMFAfrica .
Nul ne peut nier l’échec du modèle…
Source: «Cacao, Chocolat & Pauvreté» (ouvrage)
https://www.ebay.de/itm/386874258670
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