Ba a fait un score de premier tour, alors que les autres ont pu jouer un seul tour grâce à l’exclusion de Karim, que Macky Sall voulait rattraper pour le second tour sachant que ce serait difficile de gagner en un tour pour son camp. Sur ce point, le président sortant a fait un mauvais calcul et doit s’en mordre les doigts. Car finalement, les 5 à 10% qu’aurait pu obtenir Karim sont en grande aller à Diomaye.
Deux candidats ont obtenu 90% des suffrages.
Pas trop de bulletins nuls
7 371 890 inscrits
4 519 253 votants
33 991 bulletins nuls
4 485 165 SVE
61,3% participation
Les candidats ont obtenu
B. Diomaye Faye : 54,28%
Amadou Ba : 35,79%
Aliou Mamadou Dia : 2,80%
Khalifa Sall : 1,56%
Idrissa Seck : 0,90%
Thierno A. Sall : 0,58%
Boubacar Kamara : 0,52%
Pape Djibril Fall : 0,41%
Serigne Mboup : 0,36%
Déthié Fall : 0,35%
Daouda Ndiaye : 0,35%
Anta B. Ngom : 0,34%
Ch. Tidiane Dièye : 0,34%
Mame Boye Diao : 0,33%
Mamadou L. Diallo : 0,22%
Mouhamed B. Dionne : 0,19%
Malick Gakou : 0,14%
Aly Ngouille Ndiaye : 0,47%
Habib Sy : 0,07%
B. Diomaye Faye : 2 434 548 voix
Amadou Ba : 1 605 241 voix
Aliou Mamadou Dia : 125 585 voix
Khalifa Sall : 69 969 voix
Idrissa Seck : 40 366 voix
Thierno A. Sall : 26 014 voix
Boubacar Kamara : 23 323 voix
Pape Djibril Fall : 18 389 voix
Serigne Mboup : 16 147 voix
Déthié Fall : 15 698 voix
Daouda Ndiaye : 15 698 voix
Anta B. Ngom : 15 250 voix
Ch. Tidiane Dièye : 15 250 voix
Mame Boye Diao : 14 801 voix
Mamadou L. Diallo : 9 867 voix
Mouhamed B. Dionne : 8 522 voix
Malick Gakou : 6 279 voix
Aly Ngouille Ndiaye : 21 080 voix
Habib Sy : 3 140 voix
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Le cas Macky Sall est certainement un des cas des plus mauvaises écoles. Bien d’observateurs sont tout confus de sa démarche. Voyons voir ! Il choisit son candidat pour sa coalition et ensuite lui fait une politique de tapé dos. Vraiment, il faut être Macky pour comprendre cela en voulant détruire et miner son propre héritage. Une vraie politique inimaginable et insensée pourrait-on dire de la terre brûlée. Sinon comment comprendre ? Mais bon !!!! Juste un observateur de passage…
La bonne analyse, Macky connaissant la mentalité des Sénégalais, a préféré faire semblant, sachant que sa coalition allait perdre de toutes les façons. Diomaye a massivement d’un cote de de protestation. Certains électeurs des classes bourgeoises ou pré bourgeoises qui ont voté Macky il y a 12 ans, ont voté cette fois-ci Diomaye Mooy Sonko. Un ami enseignant d’université a Ziguinchor me disait « C’était la continuité ou la rupture. Un vrai referendum ». C’était le chaos ou la rupture je lui ai dit comme le vôtre massif contre le 3e mandat de Wade il ya douze ans de cela. Le Sénégal n’aime pas ceux qui s’arque boutent au pouvoir genre Alassane Ouattara en Côte-d’Ivoire ou Alpha Condé en Guinée.
Certainement que la notion de « rupture » était devenue l’enjeu au finish. Mais, il ne faut pas oublier que cette montée en puissance de la volonté de rupture a été manufacturée, voire orchestrée de mains de maître, et promue de toute pièce par Macky Sall himself. Il a purement et simplement saboté sa propre coalition et leur candidat. Tout le cirque qu’il a orchestré pour des assises nationales et refus d’organiser les élections avant le 2 Avril, c’était une manœuvre pour voir le candidat PS Karim Wade réinscrit et dans le starting block. La preuve irréfutable en est que ce sont les deux partis (coalition et PS) qui ont voté pour le report jusqu’en Décembre. C’est clair comme l’eau de roche, il a affaibli son propre candidat. En outre, aussi incroyable que cela puisse paraître il a à peine battu campagne pour Ba et même le peu qu’il a fait c’était tardivement dans la période de campagne où les carottes étaient pratiquement cuites. En plus, n’oublions pas qu’aux dernières locales, la coalition Macky a gagné la majorité. Donc, la coalition présidentielle était très implantée sur l’étendue du territoire jusqu’à ce que Macky himself ait fait hara-kiri. Aussi faut-il souligner que Macky en dépit de son bilan économique assez reluisant n’a même pas misé de son poids de communication à ce propos dans la balance face à deux novices. In fine, l’architecte de la débâcle de Ba et de la coalition présidentielle porte un et unique nom et prénom: Macky Sall .