Soro Gniningafol explique et réprimande sans convaincre de l’utilité de ces fonctionnaires à la Dgi
strong>Le ministère des Transports dénonce également des affectations fantaisistes
La guéguerre entre l’Alliance nouvelle des agents de la direction générale des Impôts (Anadgi) et le ministère d’Etat, ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration est loin d’être refermée. Peut-être, faudra-t-il attendre une décision du Conseil d’Etat pour trancher entre les deux parties. Se fondant sur un point de presse de ce nouveau syndicat qui fait parler de lui, dans un contexte d’omerta des autres syndicats, le directeur général de la Fonction publique, le bouillant Soro Gniningafol a organisé une conférence de presse en réponse à Michaël Dougrou et ses camarades. Il n’a pas donné dans la dentelle, dénonçant une méconnaissance des textes de la part des syndicalistes qui, de son avis auraient dû se rapprocher du ministère d’Etat avant de se répandre à travers presses et réseaux sociaux. L’administrateur civil de renom a longuement réprimandé les syndicalistes sans éclairer dans le fond sur la quintessence de l’acte administratif qui affecte des professeurs de lycée et des inspecteurs d’Eps au service des Impôts où l’on s’interroge encore sur ce qu’ils doivent y faire.
>L’Anadgi qui croit ses dénonciations tout aussi fondées n’a pas tardé à réagir pour mettre les pendules à l’heure. Ci-dessous la réponse de son secrétaire général dont Connectionivoirienne.net a reçu copie :
« Intervenant sur la récente conférence de presse de l’ANADGI, le DG de la Fonction Publique s’est offusqué du comportement de cette structure syndicale accusant Mme la Ministre d’être à l’origine de l’affectation des professeurs de lycée, inspecteur d’éducation physique et sportive à la DGI.
Suite à cette sortie du SG, L’ANADGI voudrait apporter les précisions dont l’analyse pourrait éclairer l’opinion publique.
D’abord, l’ANADGI n’a jamais porté d’accusation à l’encontre de Mme la ministre d’Etat, Ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration. L’ANADGI obéit aux principes de base de l’ENA : ‘’ton aîné, tu vénéreras’’. L’ANADGI a juste appelé Mme la ministre sur le respect des prescriptions du courrier du Premier ministre du 11 juin 2021 relatif à la suspension des affectations massives de fonctionnaires dans certains ministères. Ce courrier n’a toujours pas été abrogé.
La sortie de l’ANADGI obéit à quatre raisons fondamentales
1- Du maintien de plus d’une centaine d’agents des impôts à la maison
À ce jour c’est près d’une centaine d’agents qui sont confinés chez eux à la maison sans postes, sans activité aucune, payés à ne rien faire.
2- De l’analyse du principe de la mobilité professionnelle
Le principe de la mobilité professionnelle obéit à des règles dont celui de l’expression du besoin de l’administration concernée. La question qui suscite l’interrogation de l’ANADGI réside dans le fait de ‘’qui a exprimé le besoin d’un professeur d’éducation physique et sportive à la DGI et pour y faire quoi ?’’
3- Du déficit d’enseignants en Côte d’Ivoire
Le ministre de l’Education nationale estimait le déficit d’enseignants à 9608 en 2024. Source psgouv.ci. Comment avoir un tel besoin et envoyer des professeurs à la DGI ?
4- La note du premier ministre relative à la suspension des affectations à la DGI
La note du Premier ministre relative aux affectations à la DGI n’a toujours pas été abrogée et les motivations de sa rédaction sont toujours d’actualité.
Eu égard à ce qui précède l’ANADGI estime que la seule instance judiciaire capable de trouver une solution durable à cette situation est une décision de justice émanant du Conseil d’Etat qu’elle entend saisir ».
Dans ce dossier des affectations, l’Anadgi n’est pas seule à protester. Dans une note administrative adressée à sa collègue Anne Oulotto, le ministre des Transports a lui aussi récusé les affectations qui ne répondent pas aux besoins de son département. Il a conseillé à sa collègue de se baser sur les besoins véritablement exprimés afin de faciliter l’insertion des fonctionnaires ainsi affectés.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
Quíls prennent l’exemple sur leurs collegues du senegal diomaye et sonko et tous les autres syndicalistes de la DGI qui viennent de faire la revolution dans leur pays ! Chez nous tous des pillards, impots, tresor, douanes etc. ils quittent l’enseignement pour la dgi parce que cest la bas la corruption les enrichie le plus vite