Les embouteillages monstres à Abidjan, les défis du développement routier en Côte d’Ivoire, l’arrivée de Starlink et les impacts d’El Nino. Fernand Dédeh fait le résumé de l’actualité du 19 mars 2024 dans sa chronique du jour.
À Barthelemy Zouzoua Inabo: Le pays de ton Camarade est calme. Il fait chaud. Le thermomètre frôle 35 degrés Celsius, mais Dieu lui-même équilibre bien les choses. Un cadeau du ciel a mouillé la capitale politique ce mardi 19 mars 2024.
Un nouveau mot dans le monde des Télécom en Côte d’Ivoire, starlink.
Chaleur et bouchons. Meubles du pays de ton Camarade. La météo avait prévenu sur le phénomène El Nino. Il va entraîner des sécheresses prolongées, la non-disponibilité de l’eau dans les barrages hydroélectriques et pour l’irrigation des cultures. Il va également entraîner la diminution des rendements des cultures vivrières. Le Cardinal Frotomougou et toutes les structures sous tutelle sont interpellés par El Nino.
‘’On ne peut pas reprocher à ton Camarade de développer les voies de circulation à Abidjan et dans le pays. Les usagers de la route souffrent aujourd’hui. Ils seront heureux demain. Le développement a un coût.’’
Les travaux en cours dans la capitale, politique que tous les axes ou presque, induisent des embouteillages monstres. Il faut soit être patient, soit maîtriser les circuits à Abidjan. Et même là encore, tous les conducteurs ont le même réflexe, se jeter sur la moindre voie passante. Du coup, des bouchons partout.
On ne peut pas reprocher à ton Camarade de développer les voies de circulation à Abidjan et dans le pays. Les usagers de la route souffrent aujourd’hui. Ils seront heureux demain. Le développement a un coût.
Le Com’Zone de Koumassi commence à faire les choses dans l’ordre. Il explique ses projets et ses actions aux responsables communaux, invite à la collaboration franche dans l’intérêt des populations. Ainsi, avant de décider de la réaffectation temporaire d’un terrain de 25 ha à Adjamé, pour le parcage de tous les animaux d’Abidjan, il a rencontré les acteurs de la filière le lundi 18 mars 2024. Il leur a expliqué le bien-fondé du projet : « réduire la congestion à l’abattoir de Port-Bouët et de traiter le problème d’insalubrité environnementale observé dans les emplacements de parcage actuels dispersés à travers les diverses communes. »
Le mardi 19 mars 2024, toutes les parties étaient sur les lieux. Toujours impliquer les personnes concernées, les rassurer et les convaincre du bien-fondé de l’action publique. Les démolitions sans concertation à la GESCO à Yopougon, ont laissé des patates chaudes aux autorités communales. Le gouvernement a certes décidé de voler au secours des familles impactées, mais le mal est fait. Les gorges, là-bas, sont nouées.
Colère et désolations. Apaisement avec le rétablissement complet de la connexion internet. Les sociétés de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire, du moins celles qui avaient été gravement touchées par la rupture des câbles en haute mer, ont annoncé le retour à l’activité normale. Les ingénieurs et techniciens ont été percutants pour éviter un affaissement du réseau de longue durée. Internet est aujourd’hui au cœur de la vie socio-économique. Plusieurs acteurs de l’économie nationale se sont aperçus de la fragilité du monde.
On n’arrête pas le progrès et la nature a horreur du vide. Un autre opérateur Télécom, Starlink a tenté de faire son entrée sur le marché national. Provoquant la colère et les mises en demeure du régulateur. Le nouvel opérateur fournit des services d’accès à internet sur le segment satellitaire en Côte d’Ivoire. Sans autorisation. « Moi, j’ai acquis le kit et ça marche très bien », selon « un debout » du pays. Le coût d’achat et d’installation n’est pas encore à la portée des « coulés ». Toutefois, le régulateur devrait intégrer la nouvelle donne pour éviter « les opérations araignées ».
Et ta tournée dans le nord chinois? Ma position, au CCTOS.
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