Câbles sous-marins: La réparation débutera dans une semaine au plus tôt

Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, a tenu une réunion avec les opérateurs le 18 mars 2024, à son cabinet au Plateau.

La réparation de la panne à l’origine de la coupure de l’internet, le 14 mars, en Côte d’Ivoire, débute dans une semaine.

Le bateau de techniciens réparateurs, qui a quitté l’Europe, sera dans les eaux ivoiriennes la semaine prochaine.

L’information a été livrée le lundi 18 mars 2024, par les opérateurs de télécommunication concernés par le dossier, à savoir Moov, Mtn, Orange, Main-One et VipNet. C’était au cours d’une réunion avec le ministre la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, à son cabinet, sis au Plateau.

De leurs échanges, il ressort que l’incident s’est produit dans les eaux ivoiriennes à 200 km des côtes entre Jacqueville et Grand-Lahou. Sur les 4 câbles sous-marins sectionnés, 3 appartiennent à l’opérateur Orange et 1 à Mtn. Seul, celui de l’opérateur Moov a été épargné.

Pour l’heure, les causes de la rupture des câbles restent indéterminées. Selon les opérateurs, la réparation durera au moins 2 semaines. En attendant, les différents services ont repris.

Seul, l’opérateur Moov peut fournir 100 % de ses capacités.

Les 2 autres opérateurs, à savoir Mtn et Orange, ne peuvent fournir que 75 à 85 % de leurs capacités. Les services peuvent s’exécuter, mais pas à la vitesse habituelle. Ils poursuivent les efforts pour augmenter leurs capacités au fil des jours.

Par conséquent, leurs abonnés devront attendre la fin de la réparation, prévue dans 3 semaines minimum, avant de retrouver leur pleine capacité.

Quant au ministre, il a promis de prendre toutes les dispositions, afin que les autorisations soient préparées et délivrées au bateau de techniciens, le plus tôt possible pour leur permettre d’entrer dans les eaux ivoiriennes. Il a aussi exhorté les différents acteurs impliqués, à mener des réflexions, en vue de proposer des solutions alternatives pour parer à toute éventualité.

« Cette crise doit nous amener à réfléchir à la perspective de déployer des solutions alternatives, pour prévenir de telles situations. Ce type d’événement peut survenir à tout moment », a-t-il dit.

Tout en saluant la manière dont les différents opérateurs ont géré cette crise. Non seulement, la communication auprès des abonnés, mais aussi la solidarité entre eux.

À en croire le ministre, la Côte d’Ivoire compte à ce jour plus de 50 millions d’abonnés à la téléphonie mobile.

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