Destruction de l’école Cha Hélène de Yopougon-Gesco / La Fesci dénonce ”le silence complice” de Mariatou Koné

L’affaire de l’établissement Cha Hélène détruit à Yopougon Gesco continue d’alimenter les débats en Côte d’Ivoire suscitant diverses réactions au sein de la classe politique et de la société civile Ivoirienne.
Mais ce qui paraît surprenant aux yeux de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) c’est, selon son Secrétaire général Kambou Sié, le silence observé du côté de la tutelle, le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation , dirigé par la ministre Mariatou Koné. Kambou Sié qui animait le dimanche 25 février 2024, une conférence de presse au siège de la Fesci à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody a indiqué que le mutisme de la ministre Mariatou Koné pourrait ressembler à une complicité dans cette affaire.

” Qui ne dit rien consent. Une mère dont les enfants sont empêchés d’aller à l’école et qui ne dit rien. Je me dis qu’elle fait partie de cette injustice qui est entrain d’être faite aux élèves alors que ces écoles sont sous sa tutelle. Pour moi elle est complice “, a affirmé Kambou Sié en réponse aux
questions des journalistes sur cette affaire.

Le SG de la Fesci a rappellé la détermination de son organisation à apporter tout son soutien aux élèves victimes. Il a donné un ultimatum jusqu’à ce lundi 26 février. Si rien n’est fait pour que les élèves victimes de l’établissement reprennent les cours, la Fesci organisera deux sit-in
le mardi 27 février devant le District d’Abidjan au Plateau et le mercredi 28 février devant la mairie de Yopougon en vue d’exprimer la colère des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire dans cette affaire.
Ce mouvement d’humeur, dira-t-il, sera pour l’instant circonscrit à Abidjan mais pourrait s’étendre à l’ensemble du pays si la situation perdure.
Il a fait savoir que son organisation reste tout de même ouverte au dialogue avec les autorités compétentes. Cependant il opte pour un dialogue qui pourrait permettre de trouver des solutions concrètes et urgentes. Il s’agira de la reprise immédiate des cours dans l’établissement concerné.

Albert Zatté

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