La violence de retour sur les Campus de Bouaké: 4 blessés graves au 5e congrès du CEECI

Les Campus 1 et 2 de Bouaké ont été les théâtres d’affrontements dans la nuit du mercredi 21 février 2024.

Une bagarre entre deux clans opposés, dans le processus électoral du 5 ème congrès électif du Comité des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), a fait quatre (4) blessés graves.

En effet, au début de son processus électoral, ce congrès tant controversé avait suscité des violences puis s’est vu être reporté pour reprendre après la CAN.

Après la plus grande fête africaine du sport roi, il a été réengagé par son PCO, Yaya Natoumé pour se tenir avec un candidat en lice, en occurrence, le SG sortant de la structure, Ouattara Klebien Jacob. Selon certaines informations, malgré le fait que le directeur du Crou de Bouaké, Berthé Siaka, ait fait part de ce que le ministre de tutelle, Adama Diawara, a demandé de suçoir à tout, afin que les choses soient réorganisées à une date ultérieure.

L’étudiant chargé de l’organisation de cette élection a tout de même proclamé des résultats attestant que le SG sortant venait d’être élu pour un second mandat.

Entre-temps les quatre autres candidats contestataires qui jugent ce congrès électif non démocratique, non transparent parce que non inclusif depuis le départ, n’ont pas chômé. Ils se sont rangés dans une coalition et ont multiplié les démarches pour attirer l’attention des autorités sur ce qui adviendrait par rapport au soulèvement de la plus grande masse des deux parties en belligérance. Ils ont fait part des combines entre le SG sortant et le PCO que celui-ci a nommé.

Le ministre Diawara a reçu les différents antagonistes sans avoir communiqué officiellement sur ce qu’il a donné comme instruction, aucun communiqué en rapport avec les différentes rencontres qu’il a eues avec les antagonistes du conflit ne figure pas jusqu’au moment de mettre sous presse sur la page officielle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Une démarche inachevée qui a laissé les partisans de ces belligérants dans le flou.

Chaque clan faisant la campagne médiatique qui va en sa faveur a occasionné cette résurgence de violences.

Les photos des quatre blessés graves de la bagarre ci-dessous témoignent de la gravité de la situation.

Comment le ministère compte gérer la situation pour ne pas que le pire se produise avec d’éventuels autres affrontements ? C’est cela la grosse interrogation que bon nombre d’observateurs suivant cette actualité se posent sur les réseaux sociaux.

Tous craignent le chaos.

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Avec africanews quick

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