Marcory Zone 4 / Litige autour de l’école française Paul Langevin – Le protagoniste Koudou Dago dément la mise en vente de l’établissement et met en garde

« C’est avec surprise que nous avons vu cette annonce libellée ainsi : « En vente en zone 4, une école française d’une superficie de 2500 m² (ACD) avec piscine dans la cour. NB : la personne qui achète continue toujours au nom de l’école, c’est ce que l’Etat a demandé ». Prix: 3 milliards 300 millions de francs CFA à débattre. NB: vidéo disponible’’.

L’annonce circule en boucle sur les réseaux sociaux et principalement sur WhatsApp avec pour source le groupe ‘‘Abidjan Maison à louer et à vendre terrain’’.

Monsieur Koudou Dago, le propriétaire que je suis décline toute responsabilité devant l’annonce de la mise en vente de l’Ecole Paul Langevin sise à Marcory Zone 4 Abidjan qui circule sur les réseaux sociaux. J’informe le public que l’Ecole Paul Langevin située en zone 4 Marcory n’est pas mise en vente. Le terrain, l’immeuble comprenant les salles de classe et tous les meubles qui s’y trouvent dont le propriétaire est encore Monsieur Koudou Dago en vertu d’un contrat de bail enregistré par devant Notaire venu à expiration et pour lequel il paie les impôts à l’Etat, vendeur du terrain en premier lieu en 1986, fait l’objet d’une Procédure en Révision devant le Conseil d’État. Par conséquent, je décline toute responsabilité relative à une rumeur de vente de ladite école circulant sur les réseaux sociaux », a réagi le lundi 5 février 2024, Koudou Dago face aux journalistes qui l’ont interrogé pour en savoir davantage sur la situation de l’école Paul Langevin faisant l’objet d’une Procédure devant les tribunaux en Côte d’Ivoire .

Koudou Dago, face à la demande pressante de plusieurs personnes dès l’annonce sur les réseaux sociaux précise : « L’établissement scolaire n’est pas en vente et le propriétaire ne vend pas parce que l’affaire est au tribunal. L’Etat n’est pas propriétaire de ce bien, car c’est l’Etat qui a vendu ce terrain en premier lieu depuis 1986. Il ne peut en être bénéficiaire aujourd’hui. L’affaire est pendante en révision devant le Conseil d’État. Par conséquent celui qui achète par un autre moyen s’expose et sera tenu pour responsable de tout ce qui arrivera », met en garde M. Koudou se réclamant toujours propriétaire du bien immobilier.

« Koudou Dago décline toute responsabilité quant à l’annonce de vente sur les réseaux sociaux de son bien acquis depuis 1990 et sur lequel il paye les impôts. L’école n’est pas à vendre, et l’affaire est actuellement devant le Conseil d’Etat », conclut-il face à la presse.

HM, correspondance particulière

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