Une autorité policière et un guide religieux ont pris la parole pour raviver dans les cœurs, l’esprit fair play, afin d’éviter tout affrontement entre supporters et des dégâts collatéraux à l’occasion du match Côte d’Ivoire-Mali du samedi 3 février 2023. La raison est que ce match comptant pour les quarts de final de la coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 est déjà devenu une autre source de tension entre les peuples des deux pays.
Depuis l’arrivée au pouvoir au Mali, de la junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goita par un coup d’Etat, les relations entre ce pays et la Côte d’Ivoire n’ont jamais été au beau fixe.
L’affaire des 49 soldats ivoiriens
L’on se rappelle encore de l’épisode des 49 soldats ivoiriens envoyés au Mali dans le cadre des missions de maintien de paix de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ces soldats avaient été arrêtés le 10 juillet 2023 et accusés par la junte militaire de vouloir organiser un coup d’Etat. Ils avaient été par la suite jugés et condamnés chacun à 20 ans de prison ferme. Même si après moult tractations, ces soldats ont été finalement libérés, la tension reste toujours vive entre Abidjan et Bamako.
L’on craint donc que l’opposition du samedi 3 février 2024 entre les Éléphants de Côte d’Ivoire et les Aigles du Mali ne vienne raviver cette tension, d’où ces appels au calme et à la retenue.
Dans une vidéo, l’on voit le commissaire de police Kambiré Aimé, adjoint au commissaire de police du 3e arrondissement d’Adjamé, à Abidjan, sensibiliser des commerçants dans l’un des marchés de la commune. Il leur fait comprendre que l’opposition du samedi 3 février 2024 entre les deux pays n’est qu’une compétition sportive. C’est juste une affaire de ballon, ce n’est pas la guerre, dit en substance l’officier de police. Il ne doit donc pas y avoir de conflit. Il appelle les supporters des deux équipes à garder de bonnes relations, quel que soit le résultat du match.
Une autre vidéo montre un guide religieux malien résidant en Côte d’Ivoire, l’Imam Mohamed Diarra, inquiet de l’atmosphère conflictuelle qui règne dans le pays à l’approche du match opposant l’équipe du Mali à celle de la Côte d’Ivoire. Il appelle donc les imams à sortir et à inviter les populations à la retenue.
L’Imam Mohamed Diarra demande aussi aux internautes de faire attention à ce qu’ils publient sur les réseaux sociaux qui sont devenus un puissant moyen de communication. « Faites attention en cette période à ne pas créer de conflits entre les populations des deux pays », dit-il aux influenceurs. Il les encourage à tenir des langages de paix. Aux autorités ivoiriennes et maliennes, le guide demande de former des cellules qui auront pour mission de sensibiliser les populations des deux pays sur l’importance du calme et de la retenue pendant cette période assez sensible.
Diomandé Karamoko
Je partage cet avis. En effet, ce n’est qu’une rencontre sportive. Nous n’allons jamais ternir l’image de la plus belle CAN du continent à cause de ces Maliens dirigés par des populistes et propagandistes qui bernent cette pauvre populations remplie d’analaphabètes. Depuis nos 49 soldats pris en otage, remarquez que chaque trimestre le putshiste Goita doit inventer une nouvelle crise ou se créer un nouvel ennemi pour ne pas avoir à organiser les élections pour le transfert aux civils. Par ailleurs, un individu ou une population doté du minimum de bon sens peut-il engager une bataille contre la CIV quand tu as plus d’un million de compatriotes qui y résident et rapatrient des milliards chaque année pour nourir cette même population dans leur pays d’origine et faire tourner cette économie. N’est ce pas la définition même de stupidité ou de se faire hari kiri ? En outre, allez vous-mêmes faire un tour à Bamako ou au Mali et vous verrez comment peut-on des misérables près de 20 ans en arrière peuvent-ils se comparer à la CIV ? Je m’interroge.
Côté footballistique strictement, il est vrai que l’histoire est avec nous vu la domination que nous avons toujours eue dans nos rencontres antérieures. MAIS, cette équipe est pétrie de talents. Ce serait une grave erreur de jugement de Fae et sa troupe de pachydermes. Mais bon, comme le dirait quelqu’un au quartier, un revenant n’a plus peur ou bien ? Bonne chance à nous !