À Barthelemy Zouzoua Inabo : La CAN des plaintes et complaintes en dehors des stades et la CAN des surprises sur les terrains. La question des billets pollue l’ambiance. Sécurité : les forces de sécurité rassurent, les dispositions mises en œuvre favorisent la mobilité et la sécurité des installations, des biens et des personnes. Après Abidjan, Yamoussoukro et Bouaké entrent en scène.
Nigeria, Égypte et Ghana. À eux seuls, ces trois pays totalisent quatorze (14) titres de champions d’Afrique des nations, dont trois (3) pour le premier pays cité, sept (7) pour le deuxième et quatre ( 4) pour le troisième. Guinée Équatoriale, Mozambique et Cap-Vert sont des nains, comparés à eux. À Abidjan, ces trois équipes ont créé la sensation à la deuxième journée de la 34ᵉ édition de la CAN. Le Nigeria a coincé devant la Guinée Équatoriale (1-1), l’Égypte a échappé de justesse à la chute devant le Mozambique (2-2) grâce à un penalty à la dernière minute, le Ghana est tombé devant le Cap-Vert (1-2).
Les favoris en perdition. Les parieurs étourdis. Le football progresse partout. La notion de « petite équipe » disparaît. L’orgueil des cadors de la CAN est refroidi.
Premiers matches plutôt difficiles. Les Ivoiriens apprécient mieux la performance des Éléphants devant la Guinée-Bissau à l’ouverture de la compétition. Il fallait assurer le résultat pour déblayer le chemin. Du coup, la deuxième journée dans les poules A et B est très attendue. Toutes les certitudes noyées.
Yamoussoukro et Bouaké, peut-être pour conforter les analyses sur les progrès du football dans les différents pays. Les tenants du titre, les Lions du Sénégal, entrent en jeu face à la Gambie. Bataille entre cousins et voisins. Les Sénégalais, à l’ironie caustique, soutiennent que le Père fondateur avait emprunté la coupe d’Afrique en 1992 à Dakar. Ils sont venus au pied de la basilique reprendre leur dû. Ils sont dans la même poule que le Continent. Le même discours, à une nuance près. Le premier titre du Cameroun, c’était à Abidjan en 1984. Et le défunt président ivoirien avait remis le trophée au capitaine des Lions Indomptables. Ils disent aujourd’hui qu’ils ont un devoir de mémoire à l’égard du Bélier de Yamoussoukro. Par conséquent, ils doivent gagner pour faire revivre l’histoire, vieille de quarante (40) ans. Premier adversaire sur leur chemin, la Guinée. Le Syli national est une équipe imprévisible.
Une certitude pour le moment, les équipes se sentent bien en Côte d’Ivoire. Elles ne plaignent pas. Elles apprécient les infrastructures à leurs dispositions.
Les plaintes et coups de colère viennent des supporters ivoiriens. En cause, l’acquisition des billets pour les matches. Le public potentiel existe et les stades sont remplis à moitié. La spéculation et la surenchère sur les tickets sont vigoureusement dénoncées. Le Cocan est muet sur la question.
Autre problème pointé par les supporters pour expliquer le peu d’affluence dans les stades, le dispositif sécuritaire. La police nationale bat en brèche cette accusation. Elle s’efforce, dit-elle, aux différents Check-points de faciliter la circulation des personnes, d’assurer leur sécurité. Remarquable présence des forces de sécurité sur le terrain, ce samedi 13 janvier 2024. Patientes et calmes face à l’impatience et aux provocations de certains supporters. Premières à arriver sur les lieux, dernières à partir. Le succès de la CAN est à ce prix !
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