La Côte d’Ivoire songerait à garantir un emprunt de 9,7 milliards de dollars [5813 milliards de Francs Cfa] en 2024 avec les revenus du méga-gisement pétrolier Baleine.
La démarche ivoirienne a pour principal but de remédier à un déficit public.
Le président Ouattara souhaite, selon le canard parisien Africa Intelligence, envisage d’utiliser les futurs revenus du gigantesque champ pétrolier Baleine comme garantie pour les emprunts.
Le pays qui détient 17 % du gisement par le biais de la société Petroci prévoit de récupérer 52 % des ressources générées par ENI sur ce méga-gisement estimé à 2,5 milliards de barils.
Encaissant initialement les taxes et sa part des exportations de pétrole, l’État prévoit une production de 150 000 barils par jour en 2026.
Cette stratégie rappelle l’utilisation précédente des ressources pétrolières comme garantie par l’ancien président Laurent Gbagbo. Face à des tensions de trésorerie malgré le soutien de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, le président Ouattara a adopté un budget en hausse de 17 % pour 2024, accentuant les projets d’infrastructures.
Les coûts liés à la Coupe d’Afrique des Nations aggravent la situation financière, entraînant des impayés envers des entreprises telles que #Sogea_Satom et #Colas.
Le gouvernement cherche à utiliser les revenus futurs de Baleine pour financer ces engagements.
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