La leader politique exhorte à la réduction du »coût exorbitant de la vie » pour garantir la paix
Le Rassemblement pour la concorde et la paix (Rpc-Paix), parti centriste dirigé par l’ancienne ministre Henriette Lagou a célébré la 11e édition de sa journée du militant. Cette journée de réflexion et de propositions autour des idéaux de paix coïncide chaque année avec la célébration de la journée nationale de la paix le 15 novembre.
Les militants ont fait le déplacement au siège du parti sis aux Deux Plateaux Sococe pour marquer cette célébration. Entre danses et chants comme à l’occasion de toute fête, le temps fort était le discours de la présidente Henriette Lagou.
Elle a eu, d’entrée, une pensée pour deux artisans de la paix, le président Houphouët-Boigny qui a fait de la paix l’épine dorsale de son long règne et le président Konan Bédié qui a institué la journée de la paix par décret en 1996.
L’ancienne ministre de Laurent Gbagbo a ensuite égrené les bienfaits de la paix, une denrée essentielle sans laquelle, dit-elle, aucun développement n’est réalisable. Elle a ainsi déploré la guerre, l’antonyme de la paix, qui sévit en ce moment dans des pays comme l’Ukraine, Israël ou le Soudan du Sud. Toute chose pour exprimer sa compassion et faire remarquer à quel prix la paix est importante dans la construction des nations.
Pour son pays, la Côte d’Ivoire, elle a loué le bien-fondé de la paix revenue depuis 2013. De nombreux acquis socioéconomiques, des infrastructures qu’il convient selon elle, de préserver. « C’est en regardant le désastre de la guerre que l’on apprécie l’importance de la paix dans une nation. La Côte d’Ivoire a fait la malheureuse expérience de l’interruption de la paix lorsque ses enfants se sont affrontés durant toute une décennie. Aujourd’hui, nous voyons les fruits de la paix retrouvée que nous n’aurions jamais dû perdre », analyse-t-elle avant de poser les conditions d’une paix durable. « Il faut donc que nous fassions des actions et que nous continuions de poser des actes qui permettent de préserver la paix dans notre pays. Dans cette veine, il faut que le gouvernement s’attache à lutter contre des phénomènes qui peuvent être source de confrontation. C’est le cas par exemple – de la cherté de la vie qui devient de plus en plus intenable – de la sécurité des ivoiriens et du pays dont la frontière nord est en proie à la menace, chaque jour constante, du terrorisme – du retour définitif de tous les exilés dont la présence continue, hors du pays, viole quotidiennement la constitution, qu’ils soient anciens ou récents. Il y a également la liberté qui est mise en mal et la démocratie qui est très souvent contestée par des procédés sournois qui tendent à la mettre en veilleuse. »
Pour Mme Lagou, la paix est si précieuse qu’il faut s’y attacher et tout mettre en œuvre pour éviter le trouble. « Je voudrais partager avec vous, mes espoirs d’une Côte d’Ivoire qui va continuer d’avancer de progrès en progrès et de succès en succès si nous continuons de garantir les libertés, protéger la démocratie, promouvoir l’égalité et surtout comme le dit le sage de Yamoussoukro : « un homme qui a faim, n’est pas un homme libre », apporter le bien-être aux populations par la réduction du cout exorbitant de la vie », a exhorté l’ancienne secrétaire permanente de la Commission électorale indépendante qui lorgne la présidentielle de 2025.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
Propos pleins de retenue pour une opposante qui clairement se démarque des langages belliqueux, radicaux et guerriers des microbes du ppaci. Bien d’observateurs sont d’accord avec le principe sacro-saint de la paix si chère prônée Nanan Boigny. Aussi, faut-il rappeler à toutes fins utiles que la paix n’est pas l’affaire d’un seul camp MAIS DE TOUS, y compris opposants et dirigeants. Toute personne honnête a constaté que le pouvoir actuel a multiplié les actes dans le sens de la paix. Entre autres, elle-même qui s’exprime librement, les microbes ppacistes tous rentrés d’exil sans être inquiétés qui pour certains insultent même Ouattara en meetings, le gueulard en chef Koudou à qui Ouattara a déroulé le tapis rouge mais qui a chialé là-dessus, etc…etc…etc… Posons donc la question, qu’est-ce-que cette opposition radicale de microbes ppacistes et son chef de culte Koudou ont posé comme acte pour la paix depuis leur retour ? Récemment même dans leurs campagnes, c’était la haine, le tribalisme et le sectarisme. Alors ! Arrêtons de gémir paix, paix, paix quand des anciens criminels et tueurs se jouent des victimes perpétuelles et ne posent aucun acte dans le sens de la réconciliation et de cette paix tant souhaitée par tous. En outre, concernant l’inflation, c’est un phénomène global. Plus proche de nous, allez faire un tour au Ghana ou Nigéria ou même Sénégal, c’est pire là-bas. Sachons raison gardée, nous ne sommes pas les pires et cela est dû aux efforts énormes et salutaires du gouvernement. Peut-on faire mieux ? Bien entendu. Même en Europe et en Amérique du Nord on peut faire mieux. Mais bon, c’est le rôle de toute opposition de dénoncer et se plaindre, n’est-ce-pas ?