C’est un nouveau désaveu cinglant, une grosse défaite géo-diplomatique, pour les le régime israélien et son principal soutien les États-Unis. Seulement un petit groupe de 14 pays a voté contre la résolution non contraignante [seules les résolutions du Conseil de Sécurité sont contraignantes], appelant à une trêve humanitaire immédiate et durable conduisant à la cessation des hostilités entre Israël et le Hamas. Les États membres ne sont pas parvenus à adopter un amendement rejetant et condamnant les attaques terroristes du Hamas en Israël à partir du 7 octobre.
Mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé Afrique du Sud, Arabie saoudite, Bahreïn, Bangladesh, Belize, Bolivie (État plurinational de), Botswana, Brunéi Darussalam, Comores, Cuba, Djibouti, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Fédération de Russie, Indonésie, Iraq, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Malaisie, Maldives, Maroc, Mauritanie, Namibie, Nicaragua, Oman, Pakistan, Qatar, République populaire démocratique de Corée, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sénégal, Somalie, Soudan, Türkiye, Venezuela (République bolivarienne du), Yémen, Zimbabwe et État de Palestine* : projet de résolution commun à ces pays.
Rejet de Tel Aviv
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a fustigé la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et a déclaré qu’Israël était déterminé à éliminer le groupe palestinien radical Hamas.
« Nous rejetons catégoriquement l’appel méprisable de l’Assemblée générale des Nations Unies en faveur d’un cessez-le-feu. Israël a l’intention d’éliminer le Hamas tout comme le monde a traité avec les nazis et l’EI (interdit en Russie) », a déclaré le ministre dans un communiqué.
L’AG de l’ONU adopte une résolution sur le Moyen-Orient initiée par la Jordanie
120 pays, voté pour le document, 14 contre, 45 se sont abstenus
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution sur le Moyen-Orient, rédigée par plusieurs États arabes et initiée par la Jordanie.
Le document a été adopté (soutenu) par 120 pays, dont la Russie, le Qatar, la Chine, la Turquie, les Émirats arabes unis, l’Espagne, la Norvège, la Slovénie et le Portugal. Quatorze pays, dont l’Autriche, la Hongrie, les États-Unis, la Croatie, Israël et la République tchèque, ont voté contre et 45, dont l’Allemagne, la Géorgie, la Grèce, la Finlande, l’Inde, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Pologne, la Serbie et l’Ukraine, se sont abstenus. Le Canada, dont l’amendement à la résolution condamnant l’attaque terroriste du Hamas avait été rejeté par l’Assemblée générale de l’ONU, s’est également abstenu.
Le document en 14 points appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat, exhorte toutes les parties à respecter le droit humanitaire international, appelle à garantir des livraisons humanitaires sans entrave à la bande de Gaza, à la libération de tous les civils retenus en otages et à annuler l’ordre d’Israël de relocaliser la population palestinienne et des employés de l’ONU au sud de l’enclave.
L’amendement proposé par le Canada était supporté par 88 pays. Cinquante-cinq voix, dont la Russie, se sont prononcées contre et vingt-trois se sont abstenues.
Israël a franchi la « ligne rouge », selon Raisi
Cela pourrait forcer tout le monde à agir, a noté le président iranien. Le président iranien Ebrahim Raisi a déclaré qu’Israël avait franchi des « lignes rouges » qui pourraient obliger tout le monde à agir.
« Les crimes du régime sioniste ont franchi les lignes rouges, ce qui pourrait obliger tout le monde à agir. Washington nous demande de ne rien faire, mais ils continuent d’apporter un large soutien à Israël. Les États-Unis ont envoyé des messages à l’Axe de la Résistance mais ont reçu une réponse claire sur le champ de bataille », a déclaré le président dans un communiqué sur sa page X (anciennement Twitter).
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