Dans un geste audacieux vers la revitalisation économique, les nouvelles autorités gabonaises ont sollicité Tidjane Thiam, l’ancien directeur général du Crédit Suisse et génie financier de renommée mondiale. Arrivé à Libreville le dimanche 1er octobre 2023, Thiam est devenu un acteur clé dans le nouveau chapitre économique du Gabon, un mois après la chute d’Ali Bongo Ondimba.
Tidjane Thiam, ancien ministre du Plan et du Développement sous Henri Konan Bédié, a été accueilli au Gabon à la demande de Brice Oligui Nguema, président de la transition. Sa mission : injecter son expertise financière dans l’économie gabonaise en pleine réinvention.
Le curriculum vitae impressionnant de Thiam parle de lui-même. Il a dirigé avec succès le groupe d’assurances Prudential de 2009 à 2015, marquant l’histoire en devenant le premier dirigeant noir d’une entreprise du FTSE 100. Plus tard, en tant que directeur général du Crédit Suisse, il a redressé la banque, la positionnant sur la voie de la profitabilité en seulement quatre ans.
Cependant, son impact va au-delà des frontières financières. Thiam a été l’architecte d’une transformation économique impressionnante au Rwanda. Sous sa direction, le pays a grimpé de 17 places au classement mondial des centres financiers (GFCI 34), une performance exceptionnelle, hissant ainsi Kigali au rang de troisième place financière d’Afrique, derrière le Maroc et l’île Maurice, et en tête en Afrique subsaharienne.
L’invitation lancée à Thiam par les dirigeants gabonais est un honneur pour la Côte d’Ivoire, sa patrie d’origine. Son expertise, alliée à son expérience diversifiée et à son palmarès impressionnant, positionne le Gabon sur la voie d’une renaissance économique. Sa rencontre prévue avec le patronat gabonais symbolise un partenariat potentiellement fructueux pour les deux parties, ouvrant la voie à une ère de prospérité et de croissance économique pour le Gabon, sous la sage direction d’un homme dont la réputation n’a d’égale que sa détermination à faire progresser les nations.
Charles Sibailly
Kessiya.com
Quel honneur à notre pays d’abord et ce petit-fils de Nanan Boigny ! Ça fait plaisir à nous tous de voir cela. Après le Rwanda c’est le Gabon. Je l’aurais bien vu en PM si d’aventure Achi devrait être appelé à d’autres fonctions. Mais bon… Entre autres, je crois qu’il est beaucoup trop technocrate pour être président du PDCI… On observe….