La campagne de commercialisation 2023-2024 du café et du cacao s’est ouverte le 1er octobre. Le gouvernement, en annonçant les prix bord champ du café et des fèves de cacao à payer aux producteurs, reste fidèle à son engagement à garantir des revenus décents aux producteurs et à tout mettre en œuvre pour le développement d’un secteur agricole fort.
En Côte d’Ivoire, le prix bord champ des fèves de cacao à payer aux producteurs pour la commercialisation de la récolte de la campagne principale 2023-2024, démarrée le 1er octobre 2023 est connu. Il a été fixé à 1000 FCFA/ le kilogramme bien fermenté, bien séché et bien trié. Pour le café, le prix bord champ du café décortiqué et trié pour la campagne 2023-2024 est fixé à 900 FCFA contre 750 FCFA pour la campagne 2022-2023. L’annonce a été faite par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural Kobenan Kouassi Adjoumani.
Ce prix est en hausse de 100 FCFA/kg pour le cacao par rapport à la campagne de commercialisation écoulée qui était de 900 FCFA. Et de 150 CFA pour le café.
Cette année comme par le passé, ces efforts confirment l’engagement du gouvernement à tout mettre en œuvre pour garantir des revenus décents aux producteurs et leur assurer un mieux-être. Ainsi, « entre la campagne précédente et la campagne 2023-2024 qui débute, ce sont environ 210 milliards de FCFA qui s’ajoutent sur les revenus des producteurs de Cacao », a indiqué le ministre. Selon lui, pour le café, c’est un effort budgétaire supplémentaire de 14 milliards de FCFA qui a été consenti pour assurer ce prix aux producteurs.
Sans oublier relève-t-il que la réduction de la parafiscalité, l’instauration du principe d’un prix garanti aux producteurs représentant au moins 60% du prix CAF et l’instauration d’une prime aux producteurs de 400 dollars US/tonne, soit, environ 220 000 FCFA la tonne, depuis la campagne 2020-2021 ont permis aux producteurs de cacao de recevoir plus de 2 009 milliards de FCFA au cours de la campagne 2022-2023.
Le pays demeure 1er producteur mondial de cacao, avec une production ayant augmenté de 1,5 million de tonnes en 2011 à près de 2,2 millions de tonnes en 2022, soit une hausse de près de 50%. Et depuis quelques années, le gouvernement a pris l’engagement de transformer sur place au moins 50% de sa production de cacao d’ici 2025. Pour l’atteinte de cet objectif, la Côte d’Ivoire multiplie les initiatives et s’ouvre à la communauté d’investisseurs au niveau mondial. Des dispositions sont prises pour améliorer la compétitivité des entreprises de broyage et promouvoir les investissements privés. Les prévisions indiquent que la capacité de broyage atteindra 1 072 000 tonnes au dernier trimestre 2023.
Le développement de l’ensemble de ses filières agricoles.
Leader dans la production du cacao, la Côte d’Ivoire est bien déterminée à tout mettre en œuvre pour le développement de l’ensemble de ses filières agricoles. Avec des potentialités énormes et des opportunités immenses. Il s’agit bien de capter toutes les ressources issues des différentes chaînes de valeur et apporter une valeur ajoutée à la production nationale afin d’améliorer les revenus des producteurs et créer des emplois décents et durables pour la jeunesse.
Le pays est le 2e producteur africain et 9e producteur mondial pour le palmier à huile, avec une hausse de la production de régime traité de 1,6 million de tonnes en 2011 à 2,4 millions de tonnes en 2022, soit une progression de plus de 50%. Concernant le caoutchouc naturel, le pays est 1er producteur africain et 4e producteur mondial, avec une production passant de 239 mille tonnes en 2011 à 955 mille tonnes en 2022. Pour la noix brute de cajou, le pays est 1er producteur mondial avec une production qui est passée de 400 mille tonnes en 2011 à plus d’un million de tonnes en 2022, soit une progression de plus de 150%.
Pour la Côte d’Ivoire le palmarès est élogieux. Et c’est un Premier ministre fier qui a rappelé les grandes avancées du secteur agricole à l’ouverture de la 6e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA). Patrick Achi a aussi souligné les ambitions de son gouvernement pour l’amélioration de chacune des chaînes de valeur et exhorté le secteur privé à saisir les opportunités immenses qui s’offrent.
Il a rappelé qu’avec environ 17% du PIB et plus de 60% des emplois durables en 2022, le secteur agricole occupe une place essentielle dans le tissu économique et social du pays. Il est au cœur de la vision 2030 du Chef de l’État.
CICG
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