Évariste Méambly propose d’attendre “une année” avant la reprise des élections dans le Guémon

Élections Régionales 2023 / Reprise des élections dans la région du Guemon

“Je propose la mise sous tutelle de la région du Guémon sur une période d’un an afin de ramener le calme avant la reprise des élections”. Evariste Meambly

L’homme d’affaires et ex-président du conseil régional du Guémon et candidat indépendant pour la reconquête du Guemon lors des dernières élections régionales a dans une note, dont copie nous est parvenue, proposé une mise sous tutelle de la région en raison de la récurrence des violences pendant les élections.

Pour rappel, la Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé la reprise des élections municipales à Kouibly et dans la région du Guémon à l’ouest du pays, en raison des violences qui ont émaillé le scrutin dans la circonscription électorale de Kouibly.

Selon un communiqué de la Cei lu sur les antennes de la RTI le 7 septembre dernier, 21 bureaux de vote sur 31 dans la circonscription communale n’avaient pu fournir les résultats des dépouillements.

“Ces faits graves qui sont de nature à troubler l’ordre public et la quiétude de nos populations sont récurrents dans cette partie du pays durant les élections locales”, fait savoir Evariste Méambly dans sa note.

Evariste Méambly, qui a été le premier président de la région du Guemon de 2013 à 2018 et député de Facobly durant les mandatures de 2011 à 2016 et de 2016 à 2020, soucieux de la paix et de la cohésion sociale dans sa région d’origine, milite pour une mise sous tutelle de la région pendant au moins une année, administrée par le préfet de ladite circonscription, afin d’y mettre de l’ordre avant la reprise des élections à une date consensuelle.

Il estime que la date d’octobre 2023 prévue pour la reprise de ces élections dans cette partie du pays est relativement courte et ne pourrait permettre de calmer les esprits pour des élections apaisées. Il en veut pour preuve les différentes prises de positions et la confusion faite relativement aux lieux où ces élections vont être reprises.

“Pendant que certains souhaitent une reprise uniquement à Kouibly, d’autres par contre veulent comme en 2018, que l’ensemble de la région soit concerné . Comme on le constate à notre corps défendant, les tensions sont encore vives et si on n’y prendre garde, l’on risque de se retrouver devant le schéma de 2011, 2012 et 2013 où les élections ont été reprises trois fois de suite et pendant trois années consécutives”, prévient l’ex-président du conseil régional du Guémon.

Emmanuel de Kouassi pour Connectionivoirienne

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