La Côte-d’Ivoire a douché les espoirs du patron d’Endeavour Mining Sébastien de Montessus qui souhaitait acquérir les 5% de la mine d’Ity détenus par l’entreprise publique la SODEMI.
La proposition de 18 milliards FCFA faite par Endeavour pour acquérir les 5% a été jugé insuffisante par le Vice-président de la république, en charge de son dossier de vente.
La Côte-d’Ivoire espère récolter au moins 30 milliards de cette vente, qui cèlerait la privatisation à 90% de la mine d’Ity, située non loin de Toulépleu dans le Tonkpi.
La mine d’Ity est l’un des actifs fondamentaux d’Endeavour, dont l’objectif est de maintenir une production supérieure à 250 koz/an sur une durée de vie de +10 ans dans un AISC leader du secteur.
Ity possède la plus longue histoire d’exploitation de toutes les mines d’or de Côte d’Ivoire. La première coulée d’or a eu lieu en 1991 et la mine a depuis produit plus de 1,4 Moz d’or.
Endeavour a acquis la mine Ity en 2015, puis a augmenté sa participation à 85 % en 2018 lors de la construction de l’usine CIL.
À la mine Ity, Endeavour fait progresser ses initiatives d’optimisation, tandis que l’exploration continue de délimiter des ressources à haute teneur grâce à l’exploration à proximité de la mine.
Avec Enquête Media
Refus justifié et justifiable. In fine, je ne suis même pas sûr que c’est dans l’intérêt du pays même que Endeavour soit déjà détentrice de 85% de cette mine. On doit à un moment donné taper du poing sur la table pour dire assez. Je comprends qu’au départ les investissements colossaux peuvent justifier le démarrage des travaux mais à un certain point il faut penser à récupérer la majorité dans ces mines pour notre pays et intérêts. Par exemple, l’Arabie Saoudite a racheté et pris le contrôle de toutes ses richesses pétrolières des mains des occidentaux il y a quelques décennies. Ils en avaient fait une priorité. Aujourd’hui, regardez ce pays et ses richesses. Parfois comparaison est raison surtout économiquement et financièrement parlant.