Locales du 2 septembre /  »Il faut rendre la Cei plus démocratique, plus consensuelle et plus crédible » (Les démocrates de Côte d’Ivoire / Déclaration)

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. Pr. Prao propose ses recettes à l’opposition pour gagner en 2025

Les résultats disponibles après les élections conjuguées, municipales et régionales, du 02 septembre 2023 révèlent une razzia du parti au pouvoir et une quasi-débâcle pour l’opposition prise dans sa globalité. De ces élections, « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », mouvement citoyen, républicain et panafricain, dégage des observations et tire des enseignements.

Les faits qui retiennent l’attention

Du côté de l’opposition, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » constate le maintien en position appréciable du PDCI-RDA, malgré la récente perte de son leader et la transhumance politique dont il a été victime, avec certains de ses cadres qui sont allés voir vers des prairies plus vertes. Au niveau de la gauche ivoirienne, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » constate qu’elle n’a pas pu capitaliser en votes massifs le soutien populaire dont elle jouit.

Au niveau de la Commission électorale indépendante, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » constate avec regret la présence continue de faits dénoncés d’une élection à une autre. Une chose est de constater le vote dans le calme ; une autre est d’apprécier l’incidence des irrégularités découvertes ou dénoncées sur la sincérité de ce vote et de voir si ce ne sont pas des actes avérés de fraude savamment organisée. Selon les dénonciations des uns et des autres, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » a retenu les faits qui suivent.

Des électeurs sont déplacés à leur insu vers de nouveaux lieux de vote. Des cartes d’électeurs se retrouvent, en certains endroits, aux mains d’individus qui ne sont pas des agents de la commission électorale. La commission électorale décide de prolonger l’heure de fermeture des bureaux de vote mais ne met pas tous les candidats au même niveau d’information, faisant ainsi de la rétention d’informations à l’endroit de certains candidats et de leurs équipes. Des commissaires locaux sont impliqués dans des jeux troubles en faveur d’un camp ; ce qui conduit à des tentatives de braquage multirécidiviste d’élections jamais punies. Ces faits non exhaustifs se constatent surtout dans les circonscriptions électorales fortement disputées entre l’opposition ou des indépendants et le parti au pouvoir.

Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », la Commission électorale que nous avons là risque de brûler la Côte d’Ivoire en 2025, de nous envoyer encore une fois la guerre et d’occasionner à nouveau des morts inutiles parce que des groupements politiques ne veulent pas faire la compétition avec des règles du jeu équitables et dans des conditions normales d’élection. Or, l’on sait que les conditions d’élections non équitables et la fraude électorale, les élections manipulées, non démocratiques pour s’assurer des victoires qui agréent la communauté dite internationale mais qui frustrent les peuples font, aujourd’hui, partie des causes des coups d’Etat en Afrique.

Les enseignements qu’offrent ces élections et les perspectives envisageables

Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », c’est maintenant qu’il faut prendre des dispositions, faire les réformes nécessaires au niveau de l’organe électoral pour le rendre plus démocratique, plus consensuel et plus crédible pour des élections transparentes et incontestables. Cela est nécessaire pour éviter ce triste sort des violences post-électorales que le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » ne souhaite pas à la Côte d’Ivoire qui présente des spécificités sociologiques explosives liées à la politique assumée du rattrapage qui s’apparente à une bombe rwandaise à retardement.

A l’endroit de l’opposition, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » voudrait indiquer que l’arithmétique après élection montre à suffisance que l’option des candidatures multiples adossées à chaque machine politique au sein de l’opposition n’est ni judicieuse ni rentable ni recommandable. Aller en rangs dispersés à des élections organisées par le pouvoir RHDP n’est pas la bonne option pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ». Le meilleur exemple d’une coalition qui gagne reste, à ce jour, celui du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Sa logique d’union consentie pour une unité d’action politique devrait être imitée par l’opposition qui doit taire sa guerre dévastatrice des ego.

Les conditions de la pratique politique en Côte d’Ivoire ont été profondément changées par le Président Alassane Ouattara. Certains acquis obtenus de haute lutte ont été anéantis, nous ramenant à d’anciens combats comme celui de la commission électorale. Le recul est grand. Ne pas comprendre cela et penser que les invariants politiques ivoiriens sont restés les mêmes jusqu’à ce jour est une grave erreur d’appréciation. La Côte d’Ivoire en 2023 se trouve dans les mêmes conditions et situations politiques que la Côte d’Ivoire des années 70 à 89 et 95 à 99 où l’on ne savait pas comment débloquer la situation politique devenue inextricable. Que pouvait faire l’opposition d’alors pendant ces périodes ? Il fallait composer avec les pouvoirs en place pour avoir des certitudes politiques ou demeurer opposant et vivre dans les incertitudes politiques pour soi-même et pour la Côte d’Ivoire. C’est à ce point critique où s’installe durablement le doute que se trouvait l’opposition ivoirienne de ces époques. Il aura fallu, pour la période 70-89, l’arrivée, en Afrique, du vent apporté par l’Est pour que l’opposition ait un souffle nouveau et pèse sur le jeu politique. Les mêmes causes pourraient encore produire les mêmes effets aujourd’hui, à quelques nuisances près. La question qui se pose est la suivante : qui pour mener ce combat comme l’avait fait Laurent Gbagbo à l’époque, avec la détermination et la capacité qui conviennent ?

Si l’opposition aspire à gagner vraiment l’élection présidentielle de 2025, il lui faut taire ses querelles internes qui font se disperser les forces et miser sur un cheval gagnant avec, derrière lui, une équipe soudée, déterminée, efficace et sans querelles de basse-cour. Minimiser les ressentiments et toutes les divergences personnelles, idéologiques ou autres pour présenter un front uni face au parti au pouvoir est la meilleure garantie d’une victoire certaine à la présidentielle de 2025. Pour cela, il faut une convergence de vues sur la stratégie et la tactique de lutte à adopter et sur les défis à relever à la fois pour l’opposition elle-même et pour le pays tout entier. Dans le cas contraire, le RHDP risque d’être, aux yeux de tous, l’alternative la plus crédible à lui-même en 2025 et, cela serait vraiment dommage à la fois pour la Côte d’Ivoire et pour l’opposition qui ne pourra pas survivre dans sa forme actuelle.

C’est aussi maintenant qu’il faut établir le profil du futur candidat de l’opposition unifiée, identifier les personnalités qui correspondent à ce profil, les lister, faire un choix et le lancer dans la course à la présidentielle dès 2024 pour construire ou renforcer son assise nationale et vendre son image à l’international. Cette stratégie permettra de contrer les éventuelles manœuvres du parti au pouvoir qui cherche à éliminer tous les candidats potentiellement dangereux pour lui afin d’aller aux élections avec des feuilles mortes et triompher sans gloire ; l’essentiel étant d’être plébiscité par la communauté internationale.

Si l’opposition en est là avec un piètre score à l’issue des municipales et régionales du 02 septembre dernier que le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » ressent comme une humiliation, c’est parce que les bons combats n’ont pas été menés et la gauche a été fractionnée, contribuant ainsi à sa fragilisation. L’émiettement de la gauche du fait de problèmes de personnes, les incohérences dans la conduite de la lutte, la non-prise en compte de la dimension socio-politique et anthropologique de certaines postures et l’inefficacité stratégique face à un régime RHDP très fort dans l’hyper-présidentialisme, qui tient le pouvoir d’une main de fer et a avec lui un rapport de propriété sont quelques-unes des raisons qui expliquent la débâcle actuelle de l’opposition. Que faut-il faire concrètement ?

Sans prétendre être exhaustif sur les propositions fournies, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » pense qu’il faut, dès maintenant, mener sans concession le combat de la Commission électorale pour la mise en place d’un organe électoral véritablement indépendant et de conditions d’élections justes, transparentes, crédibles et inclusives. La probité, l’impartialité et l’intégrité de ses membres devraient être indiscutables et la recherche de l’équité devrait guider leur action afin qu’aucun camp ne soit favorisé au détriment des autres. Comment faire pour que la Commission électorale devienne véritablement indépendante ?

Les propositions existent déjà. Des exemples ont aussi existé en Côte d’Ivoire en 2000 et existent dans des pays d’Afrique de l’ouest comme le Sénégal et le Ghana. Il faut simplement réactiver avec plus d’ardeur ces propositions et amener le pouvoir RHDP qui refuse l’audit du fichier électoral et la mise en place d’une commission électorale non inféodée à les accepter. Il ne faut pas laisser faire et attendre à la fin des élections pour mener le combat de la contestation des résultats qui n’a jamais rien donné en Afrique à part endeuiller des familles et détruire les infrastructures publiques et privées. Le chien aboie, la caravane passe, dit-on.

Il faut aussi faire en sorte que le processus de décision au sein de la commission électorale soit fiable et viable. Aussi longtemps que l’on aura la mouture actuelle de la commission électorale, tout parti politique au pouvoir l’utilisera toujours en sa faveur. L’on entend souvent certaines personnes dire que les élections ne se gagnent pas à la commission électorale. Curieusement, l’on voit ces mêmes personnes se battre de toutes leurs forces pour que la commission électorale reste sous le contrôle du parti au pouvoir. Les efforts de délibération que ces personnes déploient trahissent leurs intentions réelles sinon l’on n’aurait pas eu droit à des irrégularités et à des manipulations du fichier électoral que certains acteurs politiques assimilent à de la fraude électorale déguisée en erreurs dans le but de jouer sur les résultats du scrutin. Sur cette question, il y a une convergence de vues entre certains acteurs politiques et des journalistes d’investigation dont le professionnalisme est unanimement reconnu.

Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » considère également qu’il est important de revenir sur le découpage électoral qui n’est pas juste, qui avantage énormément le parti au pouvoir et lui confère une majorité créée de toutes pièces. Si ces combats ne sont pas menés, il est clair, pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », que le parti au pouvoir gagnera toujours toutes les élections en Côte d’Ivoire. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » appelle donc l’ensemble de l’opposition à un sursaut qui lui permettra d’avoir une stratégie gagnante en 2025.

Il faut à la Côte d’Ivoire une alternative à la gestion actuelle qui approfondit les clivages sociaux, qui accroît la pauvreté des plus pauvres, qui endette dangereusement le pays et risque de compromettre les gouvernances à venir qui seront soumises au diktat de l’oligarchie financière mondiale, hypothéquant par-là les projets de développement futurs et l’avenir de nombreuses générations d’ivoiriens et qui masque toutes ces plaies et bien d’autres avec des projets d’infrastructures grandioses.

                                                                           Fait à Abidjan, le 6 septembre 2023.

                                                                     Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».

                                                                                             Le Président

                                                                                         Pr. Séraphin Prao 

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3 réflexions au sujet de “Locales du 2 septembre /  »Il faut rendre la Cei plus démocratique, plus consensuelle et plus crédible » (Les démocrates de Côte d’Ivoire / Déclaration)”

  1. Ah, les opposants Ivoiriens, rien que du flah flah flah. Comme je le disais tantôt, après cette débâcle armageddonienne, s’ils n’en tirent pas les leçons concrètes alors ils doivent être « brain dead » comme le diraient nos amis Anglo-saxons. À lire ce papier, on peut convenir qu’ils doivent l’être.
    1- Le PPA-CI de l’ancien maquisard Koudou n’a recueilli que 2 communes. Moi je dirais même une seule commune car gagner dans son campement natal de Ouragahio pour un opposant historique, c’est ridicule et rigolo et tout aussi naturel qu’aller aux toilettes quand on a un besoin.
    2- Audit ? Encore une distraction. C’est quoi le but d’un audit ? Je crois que la soit disant Me Habiba l’a fait en disant que 6 mille personnes sont sujettes à caution. Ça c’est moins de 1 pourcent de l’ensemble. En plus, on vous l’a expliqué et réexpliqué. Allez-y et fournissez vos éléments de preuves contre ces 6 mille cas pour les retraits de la liste mais on ne vous voit jamais lors des périodes du contentieux à part jacailler et pinailler. Faites également votre boulot d’opposants et n’accusez pas à la tout va la CEI de vos incohérences et fainéantises. En outre, aux périodes de révision des listes, la CEI vous demande de sensibiliser vos militants et les populations pour qu’elles viennent vérifier et porter des réclamations. Et alors ?
    3- La LMP se bombait la poitrine hier de sa majorité après les élections utilisant cette liste. Les Oulaye, Katina, Pickass, Koudou et consorts n’ont pas aboyer en son temps. Où est la différence aujourd’hui ?
    4- Les taux de participation sont dans la trentaine voire quarantaine de pourcentage. Si vous êtes sérieux, bougez vos fesses et demandez à vos militants d’aller voter et/ou se faire enrôler.
    5- J’ai vu l’un des meetings du candidat Michel à Yop. Il parlait de sa copine qu’il a rencontré à Yopougon. Mais diantre ! C’est un programme ça ? C’est avec ça Yopougon va être développée au 21ème siècle. Peut-être que vous êtes inintelligents ou inconscients mais arrêtez de croire que les populations sont pareilles aujourd’hui.
    6- On accuse le découpage ? Riresss… Le découpage actuel était le même à 99 pourcent que sous le régime de Koudou. Voici la vérité. Le RHDP n’a créé en 12 ans que 3 nouvelles communes et elles ne sont pas toutes au nord. Assinie, au sud en fait partie. J’aurais compris ce bouc émissaire si l’opposition avait fait fort au sud. Mais même, sans le nord, le RHDP sort immensément vainqueur. Arrêtez donc de pleurnicher et de distraire la doxa.

    En conclusion, ce n’est que du verbiage creux. On peut auditer ou redécouper la liste ou le pays 1000 fois, MAIS si vous n’avez aucune vision pour notre pays, aucun programme, aucune alternative, alors les populations voteront le RHDP 1000 fois. Vous ne pouvez même pas gagner à l’ouest et en pays Akyé. Ça c’est pas un problème de liste électorale ou audit ou découpage, les populations vous ont vomis simplement. Les populations préfèrent les actes concrets de développement de Ouattara et du RHDP qui les sortent de la pénombre et leur donne des infrastructures et autres même à Gagnoa et environs. Si l’opposition dans notre pays veut avancer, elle sait que faire. Le reste le peuple s’en gaba ou gninrin…
    Je ne suis qu’un observateur de passage… On avance…

  2. Salut Peace O-One-One

    Comment vas-tu?
    Heureux de te retrouver sur Connectionivoirienne … la plateforme des GORs qui ont tous déserté les lieux.

    Même Claude Koudou alias ducon-kala, le ramasseur de chaises et bâches des meetings messianiques de Simone II se contente juste de lire l’heure sur sa page en pondant ceci …

    « Côte d’Ivoire : Élections de 2025 !
    Cher(e)s compatriotes,
    Ce que je pense profondément est ce qui suit :
    « Nous ne sommes pas nés pour souffrir à jamais. »
    La politique étant par définition la gestion des affaires de la cité, sa pratique doit être raisonnée et raisonnable. Lorsqu’on cultive des positions au travers de l’ancrage d’une vision ideale, il faut alors identifier ce qui va dans le sens de l’intérêt de la collectivité qu’on dît représenter ou défendre.
    L’orgueil et l’égo doivent donc être dominés pour observer l’humilité et poser des actes qui inspirent sagesse et grandeur.
    Mon propos ici n’est pas de commenter telle ou telle position, tel ou tel discours, ou enfin, telle ou telle considération,…
    J’invite simplement et seulement à comprendre et à intégrer que nous sommes intelligents. Si nous savons alors ce que nous voulons, les choses devraient être simples. En fait, des décennies durant, nous nous sommes reconnus en des leaders politiques. Je parle d’hommes et de femmes du PDCI, de ce qui s’est divisé aujourd’hui en PPA-CI, MGC, FPI et du RHDP, …
    Quand on rapproche l’état de pauvreté des populations des richesses du pays et de toutes ses potentialités, le comportement des politiques et leur esprit d’accaparement devraient interroger.
    Au contraire, tout se passe comme si nous devrions être confinés à agir en supporters sans cervelle de quelques personnages. Parce qu’en voyant des choses graves qui se passent dans notre pays du point de vue de la gestion des affaires publiques et face à cela des clans (dignitaires du parti au pouvoir et des rentiers de l’opposition) qui ont pour seul objectif de préserver leurs intérêts et donc de renforcer leurs positions de domination, en soutenant pour cela des discours lénifiants malgré le décalages de ceux-ci par rapport au vécu des populations, il faut s’asseoir et se demander sérieusement ce qui ne marche pas dans les têtes.
    Des politiques ont marqué notre vie. Mais lorsque le paradigme qu’ils cultivent ne correspondent plus aux réalités ou que leurs conduites ne vont pas dans le sens des intérêts du plus grand nombre, il faut qu’ils expriment la sagesse en quittant la scène politique pour que d’autres talents aient l’occasion de prouver ce dont ils sont capables.
    Devant témoins, je suis l’initiateur dès 2016 du rapprochement entre le PDCI et le FPI. Des idéologiques de ces deux partis ont travesti ma démarche pour faire.du « Vouvouzelas ou la marmaille ». Et nous nous sommes retrouvés à un schéma d’adoration de personnalités politiques. Non ! Ce n’était pas l’essence de ma conception.
    Dans notre pays, certains estiment que sans Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et feu Henri Konan Bédié hier (paix à l’âme de cette forte personnalité que je respectais beaucoup), le ciel va nous tomber sur la tête. Non, non et non ! Arrêtons les fantasmes et ouvrons les yeux. Il y a dans notre pays d’autres personnages intelligents : Noël Akossi Bendjo que je connais bien est un homme pondéré au PDCI. A gauche, on a : Simone Ehivet Gbagbo, Don Mello et d’autres…
    A deux ans des élections de 2025, mon plaidoyer est qu’il faut maintenant travailler à bâtir une candidature unique de toute l’opposition.
    Sinon, jusqu’à maintenant, à part, des combats d’égos, de règlements de compte et des intérêts de clans, pouvez-vous nous dire en quoi se repartir les rôles pour porter les aspirations du peuple afin de recouvrer les manettes à gérer ce pays dans ses différents démembrements, avec les hommes et femmes qu’il faut aux postes qu’il faut dans l’intérêt de tou(te)s, n’est pas compréhensible ?
    Arrêtons d’être enivrés par nos égos. Si nous contournons constamment la lucidité, si nous organisons en permanence des fuites en avant pour éviter d’affronter objectivement les réalités, alors arrêtons de tromper le peuple en lui faisant croire que nous travaillons dans le sens de ses intérêts alors que la vérité est qu’on veut toujours être aux avants-postes pour des intérêts égoïstes.
    Unissons-nous pour battre le RHDP en 2025. C’est possible ! La rancune, les sentiments de vengeance, les combats artificiels de préséance ne sont pas essentiels pour nos vies.
    Au total, rien n’est plus libérateur que de demander amicalement et fraternellement à ceux qui attisent le traumatisme ancré en nous de passer le flambeau. C’est aussi pour eux la façon de sortir par le haut et ne pas cristalliser et consolider des regrets.
    C’est ce que je pense profondément.
    Fidèle à moi-même,
    Dr Claude KOUDOU »

    Krrrr krrrr krrrr !!!

  3. Shalom camarade @Tipadipa. Content de te relire. On va faire comment comment avec eux. Apparemment, toute la LMP s’est transformée en 3 coquilles ou enveloppes vides: PPA-CI, FPI, et le parti de l’ex-femme. Comme on le dit, les grandes douleurs sont éminemment muettes. Sinon, avec juste 2 communes, y compris Ouragahio le campement natal du menteur et minable Koudou, ils sont finis dans ce pays. Des observateurs comme Peace101 leur avait souligné en son temps l’impérieuse nécessité de changer de discours et de proposer une alternative au boss bosseur ADO mais ils nous ont insultés jusqu’àààà fatigué. Riresss…. Aujourd’hui, voici ça gbanzan ! Même Koudou est allé battre campagne (en parlant encore de sa petite femme) pour son fils étranger à Yopougon et il a perdu lamentablement. Le peuple a parlé. Viva democrazia. On avance…

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