Les putschistes au Niger veulent poursuivre le président déchu Bazoum pour haute trahison et « atteinte à la sécurité intérieure et extérieure » du pays. Ils l’ont annoncé à la télévision nationale.
Le porte-parole de la junte, le colonel major Abdramane, a déclaré que le nouveau gouvernement militaire avait rassemblé suffisamment de preuves pour poursuivre Bazoum.
« Des complices nationaux et étrangers » sont également poursuivis, a-t-il dit, sans citer de noms. L’armée affirme avoir renversé Bazoum en raison de sa mauvaise gouvernance et de la « détérioration de la situation sécuritaire » au Niger.
Dans sa déclaration, Abdramane s’en est pris à la CEDEAO, l’alliance des pays d’Afrique de l’Ouest qui a imposé des sanctions au Niger à cause du coup d’État. Selon la junte, ce sont des sanctions « illégales, inhumaines et dégradantes », qui frappent durement les habitants. Ils seraient privés de médicaments, de nourriture et d’électricité.
Depuis le coup d’État d’il y a près de trois semaines, le président Bazoum est détenu avec sa femme et son fils dans son palais présidentiel de la capitale Niamey. Samedi, il a reçu pour la première fois la visite d’un médecin, qui a déterminé qu’il allait bien compte tenu des circonstances.
Avec NOS traduit du Néerlandais par AGD
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