Selon le président Tebboune, répondant aux questions de journaliste, une intervention militaire « pourrait déstabiliser toute la région du Sahel ».
Tebboune a également précisé que l’Algérie « n’utilisera pas la violence contre ses voisins » du sud. L’Algérie a une longue frontière avec le Niger.
Les putschistes avaient jusqu’à vendredi pour se retirer, selon l’ultimatum de la Cedeao. De lourdes sanctions économiques ont été aussi imposées par la CEDEAO au Niger.
Les sanctions fonctionnent mi-raisin puisque le Mali, le Burkina et la Guinée, tous membres de la Cedeao s’opposent aux sanctions. Le Nigeria aurait également interrompu l’approvisionnement en électricité du Niger.
Le président nigérian Tinubu avait demandé vendredi au Sénat de son pays de soutenir une intervention militaire au NIger. Mais les parlementaires ont appelé Tinubu à rechercher d’abord d’autres solutions non violentes au conflit.
Le Sénat pointe du doigt « les relations cordiales existantes entre les Nigériens et les Nigérians ».
Tinubu, toujours sans ministres, sans gouvernement depuis sa prise de fonction le 29 mai dernier, marche lui-même sur des braises dans son pays.
Les principaux partis d’opposition s’opposent toujours à sa victoire à la présidentielle de février 2023.
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