Les accords révoqués par l’armée nigérienne ont été signés avec le gouvernement « légitime », affirment les autorités françaises.
Les putschistes nigériens ont révoqué cinq accords militaires avec la France et suspendu les émissions des organes d’information internationaux financés par l’État français.
Les autorités françaises ont réagi vendredi à la révocation de cinq accords de coopération militaire par le Niger, affirmant que tout en prenant note de la décision, ces accords avaient été signés avec les « autorités légitimes » du Niger.
Amadou Abdramane, porte-parole des putschistes qui ont renversé Mohammed Bazoum, a annoncé la rupture des accords jeudi soir à la télévision nationale, ajoutant qu’un avis diplomatique serait envoyé à la France à cet effet.
Le Niger a également suspendu les émissions des organes d’information internationaux financés par l’État français France 24 et RFI – suscitant la condamnation du ministère français des Affaires étrangères.
Le schéma nigérien rejoint ceux déjà appliqués au Mali et au Burkina Faso, révocation des accords militaires signés avec des « régimes à la solde de Paris » et arrêts des émissions des chaines publiques françaises.
Dans un communiqué publié vendredi, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que Paris et la communauté internationale ne reconnaissaient que le gouvernement de Bazoum comme les « autorités légitimes ».
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